诗文等本身艺术造诣较高,翻译到贴切容易做到情感再现难。所以中国的诗词歌赋一直为国人独享,很少有翻译给法国人看的。小编有幸找到曹植七步诗的法文版,马上抱上来给大家分享。七步诗的原文用同根而生的萁和豆来比喻同父共母的兄弟,用萁煎其豆来比喻同胞骨肉的哥哥残害弟弟,但看字面意思而不了解故事背景是很难猜到字里行间的意思的。所以小编特地附上了故事背景的法语介绍,以后和外国朋友介绍起来也可以头头是道啦。

Cao Zhi est surtout connu en Chine pour avoir réussi un défi de poésie (purement fictif) que lui a lancé son frère. Il ne s’agit pas d’un événement historique mais d’une scène du roman Histoire des Trois Royaumes, souvent reprise dans des opéras.

Dans ce chapitre, Cao Pi venait de couper net toutes les tentatives de Cao Zhi pour obtenir de l’influence politique en condamnant à mort les appuis qu’il s’était trouvé. Il menace de faire de même de son frère, mais lui donne une chance d’échapper à la peine de mort. Il lui propose de composer un poème avec le temps qu’il lui faudrait pour faire sept pas. Cao Zhi accepte et en demande le sujet. Cao Pi lui montre alors un tableau où sont représentés deux taureaux se battant au pied d’un mur et dont l’un, vaincu, tombe dans un puits. Il lui demande de composer son poème avec pour sujet celui du tableau, mais lui interdit l’usage des mots « puits », « taureau », « pied de mur », « se battre » et « mort ». Cao Zhi fit ses sept pas et prononça le poème :

两肉齐道行,头上带凹骨。 
相遇由山下,欻起相搪突。 
二敌不俱刚,一肉卧土窟。 
非是力不如,盛气不泄毕。 

Deux masses de muscles meuglaient en parcourant le chemin, sur la tête de chaque une paire de vigoureux os courbés.
Ces deux puissants se rencontrèrent au pied de la colline, chacun voulant éviter le précipice fraîchement creusé.
Des deux ennemis qui disputèrent ce combat inégal, l’un se retrouva à terre en une masse sanglante.
Non que sa force ne fut à la hauteur de son adversaire, mais que toute sa force vitale avait été coupée nette.

Toute la cour est impressionnée par la démonstration du talent de Cao Zhi, mais Cao Pi lui demande alors de créer un poème sur le vif, avec pour thème leur relation fraternelle, mais en lui interdisant l’usage du mot « frère ». Cao Zhi récite immédiatement, sans même se donner le temps de réfléchir :
Texte chinois Traduction

煮豆燃豆萁,豆在釜中泣。
本是同根生,相煎何太急!

Des haricots cuisants cuisaient sur le feu, du fond de la marmite s’élevèrent des pleurs :
« Nous naquîmes de la même racine et de la même branche, dès lors pourquoi tant d’acharnement à vouloir me faire mijoter ? »

Une autre version:

Vers improvises en faisant seulement sept pas
Les tiges s'enflamment pour cuire les graines, Celles-ci sanglotent dans la marmite;
Tiges et graines proviennent d'une même racine, Pourquoi si atrocement les unes brûlent les autres?

Comprenant l’allusion du grand frère qui persécute le petit frère, Cao Pi verse des larmes silencieuses et lui laisse la vie sauve, sur l’injonction de sa mère, mais lui retire ses titres de noblesse, ses charges et le condamne à retourner dans son fief.

En dehors de cette scène particulière, il n’est pas souvent fait mention de Cao Zhi dans le roman, bien qu’on lui ait également attribué le poème vantant la beauté des sœurs Qiao dont Zhuge Liang s’est servi pour inciter Zhou Yu à faire la guerre contre Cao Cao.