Ses témoins et le médecin le touchaient, le palpaient, déboutonnaient ses vêtements en demandant avec anxiété:
"Vous n'êtes pas blessé?" Il répondit au hasard .
"Non, je ne crois pas."
Langremont d'ailleurs demeurait aussi intact que son ennemi, et Jacques Rival murmura d'un ton mécontent:
"Avec ce sacré pistolet, c'est toujours comme ça, on se rate ou on se tue. Quel sale instrument!"
他的两个证人和医生跑过来,在他身上摸了摸,拍了拍,并解开他的上衣扣子,焦虑地问道:
“你伤着没有?”
“没有,我想没有,”他不假思索地答道。
朗格勒蒙也同他一样,毫发未伤。
“用这种鬼手枪决斗,结局一向如此,不是根本打不着,就是一枪致命。实在没办法!”雅克•里瓦尔嘀咕道,话音中透出一种不满。

Duroy ne bougeait point, paralysé de surprise et de joie: " C'était fini!" Il fallut lui enlever son arme qu'il tenait toujours serrée dans sa main. Il lui semblait maintenant qu'il se serait battu contre l'univers entier. C'était fini. Quel bonheur! il se sentait brave tout à coup à provoquer n'importe qui.
Tous les témoins causèrent quelques minutes, prenant rendez-vous dans le jour pour la rédaction du procès-verbal, puis on remonta dans la voiture, et le cocher, qui riait sur son siège, repartit en faisant claquer son fouet. “
事情已经完了!”杜洛瓦沉浸在一片惊喜中,身子动也不动。他手里仍旧紧紧地握着那把枪,别人只得把它拿了过去。他此刻感到,自己仿佛是同整个世界进行了一场决斗。事情已经结束,他心中别提有多高兴,突然觉得自己完全能够向任人何挑战。
双方证人在一起谈了几分钟,约定当天再碰一下头,草拟现场报告。接着,大家便上了车。坐在驾辕位子的车夫笑了笑,把手中的鞭子一扬,马车又踏上了归程。

Ils déjeunèrent tous les quatre sur le boulevard, en causant de l'événement. Duroy disait ses impressions.
"Ça ne m'a rien fait, absolument rien. Vous avez dû le voir du reste?"
Rival répondit:
"Oui, vous vous êtes bien tenu."
他们四人进了大街上的一家餐馆,话题自然是今天这场决斗。杜洛瓦谈了谈他的感受:
“我并没把它当回事,一点也没有。这你们想必也看到了。”
里瓦尔说道:
“是的,你确实表现非凡。”

Quand le procès-verbal fut rédigé, on le présenta à Duroy qui devait l'insérer dans les échos. Il s'étonna de voir qu'il avait échangé deux balles avec M. Louis Langremont, et, un peu inquiet, il interrogea Rival:
"Mais nous n'avons tiré qu'une balle."
L'autre sourit:
"Oui, une balle... une balle chacun... ça fait deux balles."
现场报告写好后便给杜洛瓦拿了来,由他在社会新闻栏发表。杜洛瓦见报告上写着,他同路易•朗格勒蒙打了两枪,不禁深为纳闷,甚至有点不安,便向里瓦尔问道:
“我们每人不是只开了一枪吗?”
里瓦尔笑道:
“是一枪呀……每人一枪……不就是两枪吗?……”

Et Duroy, trouvant l'explication satisfaisante, n'insista pas. Le père Walter l'embrassa:
"Bravo, bravo, vous avez défendu le drapeau de La Vie Française, bravo!"
Georges se montra, le soir, dans les principaux grands journaux et dans les principaux grands cafés du boulevard. Il rencontra deux fois son adversaire qui se montrait également.
Ils ne se saluèrent pas. Si l'un des deux avait été blessé, ils se seraient serré les mains. Chacun jurait d'ailleurs avec conviction avoir entendu siffler la balle de l'autre.
杜洛瓦觉得他言之有理,也就没再说什么。瓦尔特老头一见到他,便激动地同他拥抱在一起:
“好样的,好样的,你为《法兰西生活报》立了大功,真是好样的!”
当天晚上,杜洛瓦到各大报馆和大街上的各大咖啡馆走了走,并两次同他那也在公共场所露面的对手不期而遇。
他们互相间没有打招呼,要是两人中有一人受伤,就会握手的。不过两人都一口咬定,曾听到对方的子弹从耳边呼啸而过。

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