En duo avec la lionne Beyonce, la princesse excentrique de la pop Lady GaGa livre avec le clip de son dernier single, «Telephone» une nouvelle preuve de son exubérance.

La Lady ambitionnerait-elle de détrôner le Roi de la pop? Après avoir torturé ses fans en les titillant dans leur impatience de ses promesses quotidiennes sur Twitter, Lady GaGa a enfin dévoilé son nouveau clip, «Telephone», véritable court métrage de 9 minutes 30 faisant suite à «Paparazzi». Outre l'apparition de Beyonce, on y retrouve tout l'univers baroque de la princesse de la pop.

Condamnée pour avoir assassiné son compagnon dans l'épisode précédent, Lady GaGa se retrouve enfermée dans une 
prison pour femmes où ses codétenues rivalisent de style. Bousculée par des matonnes très mâles, la chanteuse meurtrière se retrouve nue et en profite pour moquer la rumeur qui faisait d'elle un homme... - «I told you she didn't have a dick.» «Too bad.» («Je t'avais dit qu'elle n'avait pas de bite.» «Dommage.»).

Après un 
patin passionné avec une garçonne très James Dean et une bagarre au parloir, la Lady, vêtue en diva retrouve la liberté en même temps que sa nouvelle compagne... Beyonce. A bord du PussyWagon de Kill Bill, les deux comparses vont s'embarquer dans un road movie assassin. La lionne du r'n'b et la new-yorkaise relookée «white trash» échouent dans un relai routier, perpétrant un meurtre de masse au poison contre les clients et dont Tyrese Gibson ( vu dans les «Transformers») sera la première victime. Le tandem de tueuses reprendra ensuite paisiblement le volant pour écumer les routes désertiques de l'Amérique. To be continued...

Flamboyant et vulgaire

Baigné d'un érotisme saphique et d'un masochisme très second degré (la scène de retrouvailles), à la limite du porno chic, «Telephone» vient mettre une nouvelle fois en image l'exubérance ultra-stylisée de l'affolante Lady. Dans ce que l'on pourrait prendre pour un remake de «Thelma et Louise» par Quentin Tarantino avec David LaChappelle à la photo, Lady GaGa se pare une nouvelle fois des tenues les plus surréalistes, signées Nicola Formichetti ou Viktor and Rolf: lunettes en mégots de cigarettes, body en bandes jaunes de scène de crimes, coiffure en combiné de téléphone...