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今日新闻摘要:美国副总统彭斯到访布鲁塞尔;法国极右政党国民阵线(FN)领导人玛琳娜∙勒庞(Marine Le Pen)会晤黎巴嫩总统。

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RFI 20h TU, 21h Paris.
Céline Pellarin :
Bonjour et bienvenue dans votre journal en français facile. Je suis en compagnie de Sylvie Berruet, Bonsoir Sylvie.
Sylvie Berruet :
Bonsoir Céline, bonsoir à tous.
CP :
À la une de cette édition la visite du vice-président américain à Bruxelles. Mike Pence est venu rassurer les partenaires européens des États-Unis après les propos du président Trump qui n'ont pas été appréciés au sein de l'Union européenne et de l'OTAN.
SB:
En Irak, la bataille pour Mossoul est relancée. Une offensive des forces irakiennes contre le groupe État islamique. La situation des civils déjà précaire, fragile, risque de s’aggraver rapidement, alertent les organisations non gouvernementales.
CP :
L'actualité française avec la candidate à la présidentielle du Front national qui fait campagne au Liban. Et pour la première fois, Marine Le Pen a été reçue par un chef de l'État. Mais la visite de la patronne du FN n'a pas été mise en avant par le gouvernement libanais.
SB:
Depuis que les États-Unis ont un nouveau président, leurs relations se sont crispées avec l'Union européenne.
CP :
Alors pour sa première visite en Europe, à Bruxelles le vice-président américain a rencontré le président du Conseil européen, Donald Tusk, celui de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, avant de se rendre à l'Otan. L'objectif de Mike Pence, c'est de rassurer ses partenaires européens. À Bruxelles Joana Hostein :
Une rencontre dont les Européens avaient bien besoin. C'est ainsi que le président du Conseil européen Donald Tusk a résumé son entretien avec Mike Pence. Il faut dire que les dirigeants de l'UE ont été quelque peu désorientés par les propos de la nouvelle administration américaine sur le Brexit qualifié de succès, sur l'éclatement de l'Europe considéré comme probable. Le vice-président américain a donc fait la tournée des institutions européennes pour délivrer le même message. « Aujourd'hui, j'ai le privilège, au nom du président Trump, d'exprimer l'attachement profond des États-Unis à poursuivre la coopération et le partenariat avec l'Union européenne. Quelles que soient nos différences, nos deux continents ont un héritage commun, les mêmes valeurs et, par-dessus tout, la même volonté de promouvoir la paix et la prospérité grâce à la liberté, la démocratie et l'état de droit ». Sur la forme, le message est donc plutôt rassurant. Mais les doutes ne sont pas tous levés sur le futur de la relation transatlantique. Les paroles seront-elles suivies d'actes ? Mike Pence s'est ensuite rendu au siège de l'OTAN, où il a rappelé que les États-Unis espéraient un meilleur partage du fardeau sécuritaire, et que Washington souhaitait voir des progrès avant la fin de cette année. Une sorte d'ultimatum ? Là encore, il faudra attendre les actes.
CP :
Et on vient d'apprendre que Donald Trump, le président américain a nommé le général Herbert Raymond Mc Master, conseiller à la sécurité nationale, il remplace Michael Flynn.
SB:
Nous vous en parlions hier, les forces de sécurité irakiennes repartent à l'assaut de Mossoul.
CP :
Et leur mission c'est de récupérer le contrôle de la partie ouest de la deuxième ville du pays. Cette partie de la cité reste aux mains des djihadistes du groupe État islamique. Mais cette bataille met en péril les civils qui sont pris au piège. Les conditions de vie déjà difficiles vont se détériorer, devenir pires encore avec cette nouvelle offensive. C'est ce que prévient Sarah Pilchick de l'ONG Save the Children.
Des ponts et des routes qui mènent à Mossoul ont été entièrement détruits par des bombardements. Nous avons des témoignages qui parlent de graves pénuries de nourritures, d'eau potable et de carburants. Dans la partie ouest de la ville, l'approvisionnement en vivres et en médicaments a été coupé. Les rebelles ont coupé également les routes à partir du nord. En plus, nous manquons de moyens financiers pour venir en aide à la population. Il ne reste plus de nourriture que pour un mois, et nous craignons que l'assaut de la ville ne dure plus longtemps. Nous avons également des témoignages de familles qui mendient et qui brulent des meubles et du plastique pour se chauffer et faire la cuisine. Même les passeurs refusent de faire sortir des gens de la ville parce que c'est trop dangereux. Ça en dit long sur les combats et les conditions auxquelles sont soumis les gens à l'intérieur de Mossoul.
CP :
Sarah Pilchick, de l'ONG Save the Children, au micro de Sarah Elsas :
SB:
La Russie perd son ambassadeur aux Nations Unies.
CP :
Vitali Tchourkine est mort « soudainement » à New York la veille de ses 65 ans. La diplomatie russe n'a pas précisé les causes de sa mort. Vitali Tchourkine était le représentant de Moscou à l'ONU depuis 2006. Ses collègues diplomates des autres pays ont observé une minute de silence au siège de l'ONU aujourd'hui.
SB:
Allez, on part aux Philippines, Céline. Le président Duterte est à nouveau accusé d'avoir orchestré, d'avoir organisé « des escadrons de la mort » lorsqu'il était maire.
CP :
Une accusation lancée par des ONG qui affirme que Rodrigo Duterte serait responsable de la mort d'un millier de personnes à Davao. Après les révélations d'un ancien tueur à gages c'est désormais un ancien policier présenté comme le chef de ces escadrons de la mort c'est-à-dire de groupes de tueurs qui fait cette accusation. Les explications à Manille de Marianne Dardard :
« Les escadrons de la mort existent bien », a annoncé au Sénat Arthur Lascanas, ancien policier. Les larmes aux yeux, il a ensuite confessé avoir participé au meurtre de deux de ses propres frères, impliqués dans le narcotrafic. « Pour chaque assassinat, le maire Duterte nous payait entre quatre cents et cinq milles euros », raconte Arthur Lascanas, placé sous protection. Il explique avoir agi par « loyauté aveugle » envers l'ancien maire de Davao, Rodrigo Duterte, aujourd’hui président des Philippines. Le palais présidentiel a aussitôt réagi, parlant de « calomnie ». À différentes reprises, Rodrigo Duterte a reconnu puis nié avoir orchestré ces escadrons de la mort, accusés d'avoir exécuté un millier de personnes à Davao, de petits délinquants pour la plupart. Une enquête parlementaire avait été lancée puis close, faute de témoignages. Dernièrement, Rodrigo Duterte a annoncé une pause dans sa guerre antidrogue après des révélations de corruption au sein même de la police.
SB:
Le gouvernement de la Guinée annonce qu'au moins cinq personnes ont été tuées aujourd'hui à Conakry.
CP :
Des violences qui ont éclaté dans la capitale lors de manifestations pour réclamer la réouverture des classes, selon les autorités. Les écoles sont fermées dans le pays depuis une semaine. Hier, un accord a été trouvé entre les professeurs grévistes et le gouvernement.
SB:
La campagne pour l'élection présidentielle française se poursuit, au Liban pour Marine Le Pen.
CP :
Et, pour la première fois, la présidente du Front national a été reçue par un chef d'État étranger. Elle a rencontré ce matin le président libanais. À Beyrouth, Laure Stephan :
Un président, un Premier ministre, et même une poignée de parlementaires : en quelques heures, Marine Le Pen a enchaîné les rencontres avec des responsables au Liban. Et elle n'a pas caché sa satisfaction d'être reçue par un chef d’État étranger – Michel Aoun – c'est une première. C'est surtout autour « d’inquiétudes » présentées comme communes que la candidate du Front national a tenté un rapprochement. Ainsi, elle a évoqué le fardeau des réfugiés syriens pour le Liban. Tout en jugeant que si cet accueil ne doit pas durer, les difficultés qu'il pose ne sont pas, je cite, « insurmontables ». Du moins, pour les Libanais, puisque pour la France, Marine Le Pen prône une réduction drastique du nombre de réfugiés admis. L'autre inquiétude que Marine Le Pen pense partager avec ses interlocuteurs libanais, c'est celle suscitée par le « fondamentalisme islamiste », un sujet qu'elle a abordé tout au long de la journée. Concernant la Syrie voisine, le choix, selon la candidate, est binaire : soit Daech, soit Bachar Al-Assad, qu'elle juge plus « rassurant » pour la France. Si ses hôtes libanais l'ont reçu, ils ne lui ont pas pour autant déroulé un tapis rouge. Le communiqué diffusé par le Premier ministre, à l'issue de la rencontre, était cinglant : sans citer la candidate de l'extrême-droite, Saad Hariri a fustigé tout amalgame entre islam et terrorisme.
CP :
En France, après l'affaire Théo, Théo, ce jeune homme interpellé par des policiers et qui a subi un viol, un autre policier pourrait être jugé pour agression sexuelle. Il a été jugé mi-janvier, mais la justice a requis contre ce fonctionnaire de police six mois de prison avec sursis et une interdiction professionnelle d'une durée d'un an.
SB:
Un cambrioleur a été condamné à huit ans de prison et à deux cent mille euros d'amende.
CP :
Il avait dérobé, volé en 2010, Sylvie, cinq tableaux de grande valeur au Musée d'art moderne de Paris. Des œuvres d'art qui sont estimées à cent millions d'euros. Il avait l'intention de ne saisir que des tableaux de deux peintres : Modigliani et Léger. Mais il a constaté qu'il n'y avait pas d'alarme, qu'il n'y avait pas de sécurité particulière, alors il en a profité, il s'est servi. Il a donc également emporté des toiles de Picasso, de Matisse, et de Braque. C'est la fin de ce journal en français facile, présenté avec Sylvie Berruet, merci Sylvie.
SB:
Merci Céline, merci à vous.
CP :
Il est 20 h passé de dix minutes en temps universel. C'est la fin de ce journal en français facile que vous pouvez retrouver en script sur notre site RFI Savoirs, et vous pouvez également le réécouter sur ce site internet.

 

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