Tête de file de l’équipe de France de badminton, Hongyan Pi était notre dernière chance de médaille aux championnats du monde qui se déroule cette semaine à Paris, au Stade Pierre de Coubertin. Portrait d’une championne qui a dû changer de nationalité pour exercer sa passion et qui échoue aux portes des demi-finales.

作为法国羽毛球对的头号种子,皮红艳是法国队在巴黎世界羽毛球锦标赛中夺取奖牌的最后希望。她为了继续自己的的梦想,改变了国籍,但最终止步于半决赛。

皮红艳从很小的时候就展露出了羽毛球天分。8岁就开始练羽毛球。10岁就在省队里学习。

Hongyan Pi était destinée dès son plus jeune âge à devenir une joueuse de badminton professionnelle. Elle débute dans cette discipline érigée en sport national à l’âge de 8 ans. À 10 ans, elle fait des stages de perfectionnement avec l’équipe régionale de sa province du Sichuan. Trois ans plus tard Hongyan commence une pratique professionnelle de son sport, avec pas moins de deux entraînements quotidiens. Le badminton devient alors sa principale occupation. Jusqu’à 17 ans, elle progresse avec les différentes équipes juniors et va même jusqu’à gagner l’US Open. Avec ce succès, elle pense pouvoir intégrer la cour des grands.

作为一名职业羽毛球运动员,她身高只有1米64,远远小于其它运动员,因此,中国队没有选择她。

Mais à son retour, son entraîneur demande à la voir. Elle raconte son entretien. « Il m’a dit : tu es très sérieuse comme sportive, mais je pense que tu ne progresseras plus beaucoup ». Mais la vraie raison est ailleurs : « Tous l’encadrement pensait que j’étais trop petite, que je ne serais pas assez costaud pour devenir une joueuse professionnelle » explique-t-elle. Avec ses 55 kilos pour 1 mètre 64, Hongyan est beaucoup plus menue que ses compatriotes qui font au minimum 170 centimètres et la fédération chinoise préfère se séparer d’elle.

失望之余,她回到故乡。之后去丹麦打球。很快,她就挤进了世界前八的位置。

Très déçue, Hongyan rentre dans sa province natale en attendant de savoir quoi faire. Quelques mois plus tard, elle est contactée par un club danois pour devenir partenaire d’entraînement de Camilla Martin, Championne du monde 1999. Elle n’hésite pas une seconde et part découvrir le nord de l’Europe, sans parler un seul mot d’anglais. Là-bas, elle continue sa progression : « les Danois me permettaient de disputer quelques tournois internationaux. J’ai fait de très bons résultats et très vite et je me suis classée dans les 8 meilleures mondiales ».