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热点摘要:2018年平昌冬奥会开幕,两个多小时的开幕式向世界传递奥运精神的永恒主题——和平。。

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Gilles Moreau : 21 h à Paris, 20 h en temps universel. Bonsoir et bienvenue dans votre Journal en français facile, présenté ce soir avec Sylvie Berruet, bonsoir !
Sylvie Berruet : Bonsoir Gilles, bonsoir à tous !
GM : Dans l'actualité : un budget provisoire voté par le Congrès des États-Unis, après un nouveau « shutdown ». Une partie de l'administration a dû fermer pendant quelques heures.
SB : En Syrie, 5e jour de bombardements sur l'enclave rebelle de la Ghouta orientale. Ces frappes du régime ont fait plus de 230 morts dans la population civile.
GM : Les Jeux olympiques de Pyeongchang seront ceux de la paix. C'est le message qu'a voulu faire passer la cérémonie d'ouverture, notamment au moment où des dirigeants nord-coréens et sud-coréens se sont serré la main.
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SB : Aux États-Unis, l'administration fédérale est toujours financée en application d'un budget provisoire.
GM : Après un « shutdown » (une fermeture partielle de l'administration) qui a duré plusieurs heures, le Congrès a voté un budget qui prolonge jusqu'au 23 mars le financement de l'État américain. Les explications de notre correspondante Anne Corpet :
L'administration fédérale aura été paralysée pendant 5 heures et trente-trois minutes exactement, faute de vote au congrès. À l'origine du blocage, la rébellion du sénateur Rand Paul ulcéré par l'incohérence du parti républicain. Car le budget finalement signé est une hérésie pour les tenants de l'orthodoxie budgétaire que sont normalement les conservateurs. Il comprend un très net accroissement des dépenses. Or les ressources de l'État sont largement rognées par la grande réforme fiscale adoptée cet automne qui a entraîné des baisses d'impôts sans précédent. Peu importe, l'Amérique a décidé de dépenser sans compter, et de creuser encore un déficit déjà imposant. La question du budget étant pour l'instant réglée, les parlementaires américains doivent maintenant s'attaquer à l'épineux dossier de l'immigration. Là encore les discussions s'annoncent houleuses et le temps presse. Les démocrates demandent qu'une solution soit trouvée pour les dreamers, ces jeunes clandestins arrivés lorsqu'ils étaient enfants aux États-Unis, que Trump menace d'expulser à partir du 5 mars prochain. Le camp républicain exige pour sa part la construction d'un mur à la frontière avec le Mexique, et une réduction drastique de l'immigration légale. Si les deux camps parviennent à se mettre d'accord, cela sera sans doute au prix de nouvelles dépenses importantes. Donald Trump réclame 20 milliards de dollars pour sécuriser la frontière.
SB : En Syrie, les bombardements du régime sur l'enclave rebelle de la Ghouta orientale se sont poursuivis aujourd'hui pour la cinquième journée consécutive.
GM : Le bilan de ces raids depuis lundi dernier s'élève à plus de 230 morts dans la population civile. Emmanuel Macron a demandé à son homologue russe d'intervenir. Vladimir Poutine doit selon lui « tout faire pour que le régime syrien mette un terme à la dégradation insoutenable de la situation humanitaire ».
SB : Autre pays de la région dévastée par une longue guerre civile, c'est le Yémen.
GM : Depuis 2015, une coalition arabe menée par l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis intervient au Yémen. Or, ces deux monarchies du Golfe achètent des armes à la France. Florence Parly, ministre française des armées, a souhaité rappeler les règles de ventes et d'utilisation des armes vendues par la France. Sami Boukhelifa :
Canons César pour l'Arabie Saoudite, avions de combats et chars d'assaut français pour les Émirats arabes unis, des armes utilisées dans la guerre au Yémen. Officiellement Riyad et Abou Dhabi luttent contre des rebelles chiites, les Houthistes, mais leur méthode est plus que controversée. Depuis 2015, les bavures s'enchaînent et régulièrement des civils sont pris pour cible. Les bombardements font des victimes par centaines. Florence Parly ministre des armées, tente de se justifier. Elle était invitée sur France Inter : « L'utilisation des armes une fois livrées est normalement encadrée. Mais les conflits peuvent évoluer. Qui pouvait imaginer la survenance de ce conflit au Yémen ? Q : Donc les Yéménites peuvent prendre sur la tête une bombe française ? … et beaucoup de pays sont confrontés à cette situation, que d'avoir, le cas échéant, livré des armes à d'autres pays alors que ces armes n'étaient pas censé être utilisées. Pourtant au-delà des ventes d'armes, la France entretient une coopération étroite avec l'Arabie Saoudite en matière de défense. »
SB : En Afrique du Sud, le président Jacob Zuma était attendu aujourd'hui à Pretoria, la capitale politique, après une série de réunions au Cap, siège du Parlement.
GM : Le pays est suspendu à l'issue des tractations au sommet pour obtenir le départ de son encombrant président, empêtré dans une longue liste de scandales. Des affaires qui discréditent également son parti, l'ANC, à l'approche des élections générales de l'an prochain.
SB : Les Jeux olympiques de Pyeongchang seront ceux de la paix.
GM : C'est en tout cas sous ce signe qu'était placée la cérémonie d'ouverture, aujourd'hui. Le message pacifiste a été à de nombreuses reprises symbolisé durant ce spectacle long de deux heures et qui s'est déroulé dans un froid supportable. Chloé Magister :
Les jeux de la paix. C'est ainsi que la Corée du Sud imaginait cette 23e édition des Jeux olympiques d'hiver. La cérémonie d'ouverture a été rythmée ce vendredi par les notes de la célèbre chanson de John Lennon, Imagine. Comme pour appuyer sur le message pacifiste envoyé par la Corée du Sud. Mais ce qui a surtout marqué l'ouverture de ces Jeux olympiques, c'est la poignée de main échangée entre Kim Yo Jong, la soeur cadette du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, avec le président sud-coréen, Moon Jae In. Un geste banal et pourtant historique, signe d’un rapprochement entre les deux Corées dans un contexte géopolitique marqué par de fortes tensions, liées notamment aux nombreux tests nucléaires organisés par la Corée du Nord ces derniers mois. Mais ces images porteuses d'espoir ont été écornées. Juste avant la cérémonie, le vice-président américain Mike Pence a esquivé un dîner, où il aurait dû partager la table des chefs de l'État sud-coréen et nord-coréen. Durant sa brève apparition, il aurait également échangé une poignée de main avec les dirigeants présents, à l'exception du chef de la délégation nord-coréenne, Kim Yong Nam. Selon la présidence sud-coréenne, Mike Pence ne serait pas resté parce qu'il devait rencontrer la délégation olympique nord-américaine.
SB : Le défilé des athlètes lui, a duré une petite heure. Les 92 délégations ont défilé au son de célèbres tubes de la pop sud-coréenne.
GM : Côté français, la délégation était emmenée par le champion de biathlon Martin Fourcade. Ses impressions, recueillies par Christophe Diremzian :
« C'était beaucoup d'émotion, un peu tendu sur les premières secondes avec le drapeau… avec l'envie de bien faire, de ne pas emmêler le drapeau ! Ensuite, dès que je suis entré dans le stade ça s'est tout de suite très bien passé. J'étais très ému et les 2 ou 3 fois où je me suis retourné, de voir tous les sourires des membres de la délégation de France, et ils étaient nombreux, c'était beaucoup de bonheur. »
GM : Martin Fourcade, porteur du drapeau français à la cérémonie d'ouverture des JO.
SB : En France, la cour d'appel de Versailles a confirmé l'exclusion de Jean-Marie Le Pen du Front national. Parti qu'il a fondé. Il est présidé aujourd'hui par sa fille Marine, qui est fâchée avec son père. Mais Jean-Marie Le Pen reste président d'honneur.
GM : Politique toujours : que ce soit à droite, à gauche, au FN et du côté de la France Insoumise, les réactions ont été peu nombreuses après les révélations de presse sur Nicolas Hulot, accusé de harcèlement sexuel. Contrairement à l'affaire Darmanin, il n'y a pas eu d'appel à la démission du ministre de l'Écologie. Anne Soetemondt :
« La justice est passée » : dans l'entourage de Laurent Wauquiez, patron de la droite le message est clair. La plainte déposée pour viol contre Nicolas Hulot a été classée sans suite ; il n'y a donc pas matière à commenter et encore moins à comparer. Le 27 janvier, lorsque le journal le Monde sort un article sur une plainte déposée contre le ministre des comptes publics Gerald Darmanin, l'une des porte-parole des Républicains Lydia Guirous lance un appel à la démission de celui qui quelques mois plus tôt avait encore sa carte des Républicains. « Mais dans ce cas-là, il y une enquête en cours, une instruction, ce que nous avons demandé » explique un conseiller de la rue de Vaugirard. « Que le ministre se mette de côté jusqu'à ce que justice se fasse »… Rien à voir avec les révélations parues ce matin dans le magazine Ebdo. C'est plutôt à la presse que s'en prend la droite pour l'instant. Christian Jacob, chef de file des députés LR, dénonçant la « rumeur permanente » visant les responsables politiques. Même tonalité du côté du FN où le député Sébastien Chenu se refuse à tout commentaire, « nous avons pour habitude de refuser de crier avec les loups » explique le parlementaire pour qui il n'y a pas d'affaire Hulot, en tout cas pas encore…
SB : Le coup d'envoi des Jeux olympiques a été donné aujourd'hui, de même que celui du Carnaval de Rio parfois qualifié de « plus grande fête du monde ».
GM : Parmi les attractions, un énorme char à l'effigie d'un rat représente les hommes politiques véreux. La sécurité du carnaval est assurée cette année par plus de 17.000 policiers pour éviter que la fête ne soit gâchée comme l'an dernier par des accidents. C'est la fin de votre Journal en français facile, à retrouver sur notre site à la page RFI Savoirs. Bonsoir à tous !

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