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今日新闻摘要:法国总统奥朗德到访非洲;总统及外长一行人在机场向在战争中阵亡的两名法国士兵表示哀悼;法国向中非及马里派出的援助军队正在执行任务当中,目前已抓获19名圣战分子;全球政要聚集南非首都约翰内斯堡,悼念“历史巨人”曼德拉,超过六万民众前往Soccer City体育馆自发悼念这位“南非自由奠基者”;乌克兰首都基辅局势仍旧紧张,欧盟外长今日前往基辅与乌总统磋商调解;泰国总理英拉拒绝在反对党的压力下辞职

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Vincent Souriau :

C'est l'heure de votre  journal en Français facile en compagnie ce soir de Xavier Besson, bonsoir Xavier  

Xavier Besson :

Bonsoir

VS /

Dans l'actualité de ce mardi 10 décembre 

L'arrivée de François Hollande en Centrafrique. Le président français s'est posé ce soir à Bangui. Il a rendu hommage aux deux soldats français tués cette nuit près de l'aéroport de la capitale centrafricaine.

XB /

L'hommage international rendu à Nelson Mandela. Des centaines de chefs d'Etat et de gouvernement ont salué la mémoire du premier président noir d'Afrique du Sud, aujourd'hui, à Johannesbourg.

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Et puis ces troubles politiques au Cambodge. L'opposition refuse toujours de reconnaitre les résultats des élections législatives de juillet. Elle s'est rassemblée en masse aujourd'hui dans la capitale, Phnom Penh.

XB : L'actualité de ce mardi marquée par l'arrivée de François Hollande à Bangui

VS : Le président de la République française est arrivé en Centrafrique il y a deux heures environ, accompagné du chef de la diplomatie, Laurent Fabius. François Hollande s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats tués cette nuit près de l'aéroport de Bangui, avant de prendre la parole quelques minutes plus tard.

Résumé de son intervention avec Laurent Correau à Bangui 

(…)

XB : L'armée française qui intervient en Centrafrique, mais aussi en ce moment au Mali, où une vaste opération militaire est en cours 

VS : Elle se déroule dans la région de Tomboucntou dans le nord du pays. Les forces françaises annoncent avoir abattu dix-neuf membres d'un groupe djihadiste aujourd'hui. Aucun militaire français n'a été blessé lors de ces affrontements.

XB : « Un géant de l'Histoire », « le fondateur de l'Afrique du Sud libre », « l'un des plus grands leaders de notre temps ». Hommage unanime rendu aujourd'hui à Nelson Mandela. 

VS : Plus de 60 000 personnes réunies dans le grand stade de Soccer City à Johannesbourg, une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement présents pour saluer la mémoire de Madiba. Et des orateurs choisis avec le plus grand soin.

XB : Les amis de l'Afrique du Sud, les pays qui ont apporté leur soutien à Nelson Mandela pendant sa lutte contre les discriminations. Ban Ki Moon, le secrétaire général de l'ONU, a pris la parole pour rappeler son message d'unité, de réconciliation. Discours également de la présidente brésilienne, Dilma Rousseff. Mais le moment-clé de cette cérémonie, c'est le discours prononcé par Barack Obama sous les applaudissements de la foule.

(…)

Barack Obama, le président américain. Discours prononcé tout à l'heure en hommage à Nelson Mandela. Le père de la « nation arc-en-ciel » sera enterré dimanche dans la région d'origine de sa famille, dans le sud-est de l'Afrique du Sud.

XB : Il est 22h06 à Kiev. L'Ukraine toujours sous tension : les partisans d'un rapprochement avec l'Union européenne continuent de camper sur la place de l'Indépendance, dans le centre ville de la capitale.  

VS : Situation bloquée qui a conduit la chef de la diplomatie européenne à se rendre sur place aujourd'hui. Catherine Ashton s'est entretenu avec le président ukrainien pendant pus de trois heures. Victor Ianoukovitch, qui a fait un geste en faveur des protestataires : une partie des manifestants arrêtés au début du mois vont être remis en liberté. Mais le chef de l'Etat ukrainien a rappelé qu'il considérait les appels à la Révolution comme des provocations

SON IANOUKOVITCH

TRADUCTION « Les appels à la révolution, au renversement du pouvoir et de l’ordre constitutionnel, constituent une menace à la sécurité nationale. C’est inacceptable. Je considère que je partage les mêmes idées que la plupart des gens qui sont sortis manifester pacifiquement. Ils ont tout à fait le droit de sortir dans la rue, d’exprimer leur point de vue. Mais les provocations qui ont eu lieu, et tout ce qui s’est passé ensuite, toutes les infractions, c’est arrivé parce que l’émotion a pris le dessus. C’est une règle, lorsqu’il y a une importante concentration de personnes, des cas similaires peuvent se produire, des cas regrettables.

Mais que cela nous serve de leçon. Je ne suis pas partisan d’une réaction dure, je ne suis pas pour que l’on juge les gens. Il y a des coupables d’un côté comme de l’autre et il faut maintenant trouver le voie de la réconciliation. »

VS : Le président ukrainien, Victor Ianoukovitch, propos recueillis par notre envoyée spéciale à Kiev, Anastasia Becchio.

VS : La crise politique se poursuit en Thaïlande, où la chef du gouvernement refuse de démissionner sous la pression de l'opposition.

XB : Yinlack Shinavatre, à laquelle ses opposants ont donné hier soir 24 heures pour quitter le pouvoir. 7000 personnes ont encore défilé aujourd'hui dans les rues de Bangkok. Le meneur du Parti démocrate, Suthep Thaugsouban, promet d'intensifier la mobilisation de ses partisans si la chef du gouvernement ne cède pas à ses menaces.

VS : L'Asie toujours, avec le Cambodge. Un pays lui aussi dans l’impasse politique depuis les élections législatives du mois de juillet. L'opposition refuse toujours de reconnaître le résultat de ce scrutin. Elle a manifesté aujourd'hui dans les rues de Phnom Penh, la capitale cambodgienne. Récit de ces rassemblements avec Stéphanie Gée sur place. 

CORRESPONDANCE CAMBODGE

L'opposition n'avait pas appelé à de manifestation depuis un mois et demi. Et cette fois-ci, elle a rassemblé ses troupes le matin à Phnom Penh et l'après-midi à Siem Reap, la porte des temples d'Angkor, où ils étaient une dizaine de milliers à accueillir son président Sam Rainsy. Ce dernier s'est engagé à suivre la voie tracée par Mandela pour installer la démocratie, et a listé les nombreuses violations que subissent ses concitoyens. Son constat est sans appel.

« Toutes les manifestations ou meetings qui se sont tenus à Phnom Penh aujourd'hui montrent que la situation des droits de l'Homme au Cambodge est déplorable. »

Dans la foule, des robes safrans, celles de bonzes militants. A quelques encablures de là, d'autres bonzes, non affiliés, ont tenté, en vain, de remettre une pétition à l'Assemblée nationale. Une pétition sous forme de banyans portant les revendications de la population croisée sur leur chemin durant dix jours de marches menées depuis différentes provinces. A l'origine de cette opération, le vénérable Bin Thèn, pour qui les religieux ont aujourd'hui un rôle à jouer dans la société.

SON

« Le blocage politique aujourd'hui est le fait de deux partis et il y a besoin que les bonzes interviennent parce qu'ils sont la seule tierce partie neutre qui puisse résoudre cette situation.

Et maintenant que nous mettons en pratique les principes bouddhiques, on voit de plus en plus de bonzes rallier le mouvement. »

Pour lui, la crise politique ne devrait pas se dénouer avant un an.

VS : Et c’est ainsi que se termine ce journal en français facile. A demain, Xavier Besson.

XB : A demain.