NB :

RFI, 20H en temps universel, 22H ici à Paris.

SONAL

NB:

Bienvenue pour votre journal en français facile, pour le présenter avec moi ce soir Xavier Besson, bonsoir!

XB :

Bonsoir Nicolas, bonsoir à tous.

NB :

A la une :

Le sommet de l'Union africaine qui s'est achevé en Guinée Equatoriale, avec la Centrafrique en bonne place dans le communiqué final. Nous ferons le bilan avec notre envoyé spécial à Malabo.

XB :

Les dirigeants de l'Union européenne ont eu de leur côté désigner ce vendredi celui qui va prendre la tête de la Commission européenne, et c'est comme prévu le luxembourgeois Jean-Claude Juncker.

NB :

Dans ce journal également, un reportage de notre envoyée spéciale en Irak, à Qaraqosh, où les chrétiens qui s’y étaient réfugiés ces dernières années sont à présent obligés de fuir.

SONAL

XB :

Fin ce soir du 23e sommet de l'Union Africaine, où il était notamment question des défis du continent en matière de sécurité, et des enjeux liés au développement agricole.

NB :

Et ce matin, en marge de ce rendez-vous en Guinée équatoriale, s'est tenue une réunion des chefs d'Etats d'Afrique centrale à laquelle a participé Catherine Samba Panza, présidente de la transition centrafricaine.

Elle était invitée alors que son pays ne fait plus partie pour l'instant de l'Union africaine, ce qui ne l'a pas empêchée, six mois après son élection, de recevoir une nouvelle fois le soutien des dirigeants des pays voisins.

Mais un soutien avec quelques conditions...

Envoyé spécial à Malabo, Christophe Boisbouvier.

BOB

NB :

Après avoir participé à ce sommet, le président égyptien a effectué une courte visite à Khartoum, capitale du Soudan, Abdel Fattah al-Sissi s'est entretenu avec son homologue soudanais, le président Omar el-Béchir. Officiellement on ne connaît pas dans le détail sur quoi a porté leur conversation, mais officieusement, on sait qu'il venait chercher à former une alliance contre l'extrémisme islamiste.

XB :

Un extrémisme qui progresse en Irak, avec ceux qui appartiennent au groupe de l'Etat islamique en Irak et au Levant.

Les états unis réagissent ce soir, ils ont fait voler au dessus de Bagdad, la capitale irakienne, des drones, c'est-à-dire de petits avions sans pilote, télécommandés, mais armés de missiles.

NB :

Et Washington refuse pour l'instant d'envoyer des soldats en Irak, même si les djihadistes de l'EIIL représentent «une menace pour toute la région» déclaration du secrétaire d'Etat américain, c'est-à-dire le ministre des Affaires étrangères, John Kerry, qui a terminé une visite dans la région après une dernière escale en Arabie Saoudite.

Menace aussi pour la minorité chrétienne en Irak, pour qui la ville Qaraqosh n'est plus sûre.

Notre envoyée spéciale en Irak, Abla Jounaïdi, s'est rendue dans la région…

BOB

SONAL

XB:

C'est bien le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, qui a été choisi par les dirigeants de l'Union européenne pour présider la Commission européenne.

NB :

Après les élections européennes, les 28 se sont mis d'accord sur ce nom. Mais au-delà du choix des hommes, les sociaux-démocrates européens, et François Hollande, le président français en tête, veulent assouplir les politiques de rigueur économique imposées par Bruxelles.

Le président français vient d'ailleurs de publier un "agenda pour la croissance et le changement".

Florent Guignard.

BOB

XB :

Et Le président ukrainien Petro Porochenko a annoncé à la presse les résultats de ses discussions avec les participants au sommet de l’Union européenne à Bruxelles.

Discussions fructueuses avec ce résultat: un accord historique d'association, ce que n'apprécie pas Moscou.

NB :

Les Vingt-Huit ont décidé de donner trois jours à la Russie pour qu’elle engage quatre actions concrètes destinées à faire baisser les tensions dans l’Est de l’Ukraine. Si ces conditions ne sont pas remplies, les Européens pourront se réunir «à tout moment» pour décider de nouvelles sanctions contre Moscou.

C’est ce qu’a déclaré Petro Porochenko.

BOB

NB:

On termine ce journal en français facile par une bonne nouvelle:

Les Etats-Unis ont annoncé ce vendredi qu'ils ne produiront plus, ni ne chercheront à acquérir de mines antipersonnel et, pour la première fois, Washington fait part de qon intention d'adhérer à terme au traité international interdisant ces engins de mort.

Washington qui s'est jusqu'à présent refusé à signer la convention d'Ottawa de

1997 interdisant l'utilisation, le stockage, la production et le transfert de ces mines estimant qu’elles sont utiles pour la défense du pays et de ses alliés.

Plus d'un million de mines antipersonnel sont ainsi enterrées le long de la zone démilitarisée entre le Corée du Sud et la Corée du Nord.

Les Etats-Unis craignent toujours une éventuelle agression de la part du régime de Pyongyang.