Surprise à l'université de Toulon, accusée de trafic de diplômes

Le scepticisme prévaut à Toulon dans l'affaire du trafic présumé de diplômes monnayés à des étudiants chinois, qui fait l'objet de deux enquêtes, l'une judiciaire(沪江法语小编注:司法的) et l'autre administrative(沪江法语小编注:行政的).Le président de l'université de Toulon, Pierre Sanz de Alba, a dit douter de l'existence d'un tel trafic de titres en faveur de centaines d'étudiants asiatiques soupçonnés(沪江法语小编注:可疑的) d'avoir versé de l'argent pour obtenir des masters et des licences."Je n'y crois pas tant que les faits ne sont pas établis. J'ai beaucoup de mal à imaginer que des diplômes soient vendus", a-t-il déclaré jeudi sur l'antenne de France Bleu Provence.

Une information judiciaire pour "corruption(沪江法语小编注:受贿的,腐化的) passive et active, et escroquerie沪江法语小编注:诈骗,欺诈)" a été ouverte fin mars par le parquet de Marseille à la suite d'une plainte d'un professeur de l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de l'université de Toulon.

Ce week-end, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a demandé de son côté une enquête administrative, qui a été confiée à l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche (IGAENR).Pour Pierre Sanz de Alba, les contrôles rattachés aux examens doivent permettre d'éviter ce type de trafics.

"Sur le plan technique, une fois les copies décachetées, les notes sont inscrites sur un procès-verbal puis saisi sur un logiciel sur lequel on ne peut plus les corriger", a-t-il expliqué. "On a comparé les copies rendues depuis 2004 par les étudiants avec les notes figurant sur les procès-verbaux. Cela correspond".

En 2008, 100% des étudiants chinois inscrits en master d'entreprenariat à l'université de Toulon ont obtenu leur diplôme, contre entre 60% et 70% pour les autres nationalité Le Monde daté de jeudi, qui a révélé l'affaire, la fraude s'exercerait depuis quatre ans et serait en constante augmentation. Le faux diplôme serait facturé 2.700 euros pièce.

Le quotidien évoque une "possible fraude" dans d'autres universités, à Pau, La Rochelle, Poitiers et en région parisienne.