A la Une de ce journal,le Honduras où les partisans du président écarté du pouvoir attendent toujours le retour de leur chef de file. Ils sont nombreux à s'être rassemblés près de la frontière. Manuel ZELAYA pourrait tenter encore une fois de rentrer dans son pays aujourd'hui.

MM
Au Kurdistan irakien, 2 millions et demi d'électeurs devaient désigner ce samedi leurs élus régionaux et notamment le président de cette province. Le scrutin s'est bien déroulé.

GD
Enfin en IRAN, l'opposition demande aux chefs religieux d'arrêter la "répression" sur ses partisans. 3 responsables du camp réformateur veulent la libération des personnes arrêtées lors des manifestations du mois dernier.

JINGLE

MM
Malgré le couvre-feu, malgré l'interdiction de se rassembler, des centaines de partisans de Manuel ZELAYA se sont retrouvés près de la frontière entre le Honduras et le Nicaragua.

GD
Ils espèrent que le président hondurien écarté du pouvoir va tenter encore une fois de rentrer dans son pays aujourd’hui. Manuel ZELAYA se trouve actuellement près de la frontière, mais du côté du Nicaragua. Hier, il est entré au Honduras, mais pendant quelques minutes seulement.

MM
Manuel ZELAYA a donc toujours le soutien de certains Honduriens, mais sa popularité est en baisse.

GD
Seuls 30% des Honduriens le soutiennent toujours. Et sur la scène internationale aussi, certains semblent préférer le nouveau gouvernement. Aux Etats-Unis par exemple, le président OBAMA a dénoncé le coup d'Etat, mais ses adversaires républicains ne paraissent pas d'accord avec cette politique. Les explications de Janet HABEL, elle est professeur à l'institut des hautes études d'Amérique Latine à Paris.

SON / HABEL

Janet HABEL était l'invitée d'Alexandra CAGNARD à la mi-journée sur notre antenne.

MM
Par ailleurs, les partisans de Manuel ZELAYA accusent la police d'avoir tué l'un des leurs.

GD
Un jeune homme d'environ 25 ans a été arrêté hier, alors qu'il manifestait près de la frontière avec le Nicaragua. Et son corps a été retrouvé aujourd'hui au bord d'un chemin. Il portait des traces de coups.

MM
Au Congo Brazzaville, c'est définitif. C'est bien le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso qui a remporté l'élection présidentielle du 12 juillet. La Cour constitutionnelle du Congo a validé le scrutin.

GD
L'actuel président a remporté 78,6% des voix. Mais cinq de ses adversaires ont dénoncé des manipulations des listes électorales. Ils avaient demandé à la Cour constitutionnelle d'étudier leurs plaintes. Mais celle-ci les a rejetées.