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 Edition du 28/08/2009 22:00
Il est 22h à Paris... 20h en temps universel sur RFI...

JINGLE
Jacques Rozenblum :
Bonsoir à tous... et merci d'être avec nous pour ce journal en français facile. Nous sommes en compagnie de Maud Czaja.
Bonsoir Maud...

MC :
Bonsoir Jacques...

JR :
On commence par les titres...

C'est la confusion au Gabon : à deux jours de la présidentielle, des candidats se désistent pour un des poids lourds de la compétition électorale, puis démentent...

MC :
Un tournant électoral historique en vue, au Japon, où le parti libéral qui domine la vie politique depuis un demi siècle pourrait perdre le pouvoir dimanche

JR :
Enfin, En France, la rentrée politique du Parti Socialiste sur fond de hausse du chômage

MC :
Une élection dimanche au Gabon va être examinée de très près, Jacques...

JR :
Elle fera effectivement l'objet d'une attention particulière, car son enjeu est d'importance. Il s'agit d'élire le nouveau président de ce petit Etat d'Afrique de l'Ouest très riche en pétrole mais dont la population a été délaissée.

MC :
Une élection présidentielle qui consiste donc à désigner le successeur d'Omar Bongo.

JR :
Omar Bongo, qui était resté des dizaines d'années à la tête de son pays, est mort en juin dernier. Son fils, Ali Bongo, est le candidat de la famille, du clan et du parti au pouvoir, le PDG. Autant dire que c'est le candidat officiel.

MC :
Jusqu'à présent, Ali Bongo faisait figure de candidat favori.

JR :
Candidat favori certes, mais la compétition est très ouverte, puisqu'il y a 23 candidats au total. Aujourd'hui, à deux jours du scrutin, plus rien n'est sûr. Le résultat paraît incertain.
Une autre candidature a pris du poids : celle d'André Mba Obame. Ce dernier a annoncé le ralliement sur son nom de 11 des 23 candidats.
Cette annonce a brouillé les cartes, puis une série de démentis ont eu lieu, créant une confusion.
A l'heure actuelle on ne sait plus où l'on en est.
Ce qui est sûr, c'est que certains des candidats qu'on disait ralliés ne le sont pas. C'est le cas de Bruno Ben Moubamba. Il se présente comme candidat de la société civile.

JR :
Le candidat Bruno Ben Moubamba répondait à nos confrères de France 24.

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