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今日新闻摘要:伊拉克向摩苏尔发动总攻,迅速收复大片失地;美俄因叙利亚问题导致关系紧张;搭载着神舟十一号载人飞船的长征二号F 遥十一运载火箭在酒泉卫星发射中心点火升空,将于2天后与天宫二号空间实验室“牵手”太空,景海鹏和陈冬开启中国航天员迄今最长太空驻留。


Vous écoutez RFI. Il est 22h, ici à Paris, 20h en temps universel.
Céline Pellarin :
C'est l'heure de votre journal en français facile, et c'est avec vous Zéphirin Kouadio. Bonsoir.
Zéphirin Kouadio :
Bonsoir Céline. Bonsoir à tous.
CP :
A la une de cette édition, la bataille de Mossoul. L'offensive de l'armée irakienne aidée des avions de la coalition internationale l'armée veut récupérer le contrôle de la deuxième ville du pays. Ils veulent chasser le groupe État islamique qui tient la ville depuis plus de deux ans.
ZK :
Les relations diplomatiques entre la Russie et les États Unis sont difficiles en ce moment à cause de la guerre en Syrie mais également à cause de l'élection présidentielle américaine. Washington accuse Moscou de piratages informatiques pour manipuler le scrutin.
CP :
Il y a de nouveau des astronautes chinois dans l'espace. La Chine a en effet de grandes ambitions spatiales.
ZK :
Et en Irak, la bataille pour récupérer Mossoul a débuté la nuit dernière.
CP :
Et l'objectif de l'armée irakienne, de ses alliés kurdes et de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, c'est d'en chasser l'organisation État islamique. Ces forces militaires ont la capacité de remporter une victoire à Mossoul. Mais l'incertitude, le doute concerne les combattants djihadistes. Ils sont pour l'instant retranchés, barricadés dans la ville et personne ne sait s'ils ont l'intention de se battre jusqu'au bout, ou s'ils préféreront fuir Mossoul pour se mettre à l'abri. Daniel Vallot :
C'est la question que tout le monde se pose : va-t-on assister à une bataille de plusieurs semaines, voire même de plusieurs mois, ou bien à la fuite de l'essentiel des combattants djihadistes, la force vive de l'organisation de l'État islamique, préférant quitter la ville pour se réfugier de l'autre côté de la frontière, à Raqqa en Syrie. Par le passé, l'organisation au drapeau noir s'est montrée capable de changer de stratégie en fonction des rapports de force et de son propre intérêt : à Ramadi, elle a opposé une résistance acharnée, avant de céder face à l'armée irakienne. A l'inverse à Falloujah, en juin dernier, de nombreux combattants djihadistes avaient préféré quitter la ville au lieu de la défendre, estimant sans doute que la partie était perdue d'avance. À Mossoul, deux éléments laissent penser que la résistance sera acharnée : d'abord, la ville est un symbole très important pour l'organisation de l'État islamique, ensuite, les combattants djihadistes ont eu beaucoup de temps pour préparer leur défense, et il est très probable qu'ils ont déjà truffé le terrain d'engins explosifs, de mines, et de tireurs embusqués.
ZK :
Daniel Vallot. On en vient à la Syrie et une pause des bombardements sur le front d'Alep, Céline :
CP :
Un arrêt des raids aériens de Damas et de Moscou durant huit heures ce jeudi. C'est l'armée russe qui en a fait l'annonce, expliquant que cette mesure temporaire est prévue pour des raisons « humanitaires ». Malgré ces quelques heures de pause, les bombardements du régime syrien et de son allié russe sur la partie Est d'Alep se sont intensifiés depuis le 22 septembre. Date à laquelle une offensive a été lancée pour récupérer les quartiers aux mains des rebelles. Offensive qui a tué à l'heure actuelle quatre cents trente personnes. Des raids aériens meurtriers dénoncés par la communauté internationale. Après les États Unis, c'est l'Union Européenne qui affirme que ce qui se passe à Alep « pourrait constituer des crimes de guerre ». Bruxelles dénonce une « escalade catastrophique du conflit » qui dure depuis 2011.
ZK :
Et puis la Russie et les États-Unis qui sont vraiment en froid.
CP :
Et la cause de tension supplémentaire concerne l'élection présidentielle américaine. En effet à trois semaines du scrutin, Washington accuse Moscou de piratage informatique pour manipuler, influencer le vote. Les autorités russes se défendent de toute ingérence c'est-à-dire de vouloir mettre son nez dans la politique américaine. Et pour le président russe, la meilleure défense semble être l'attaque. Selon Vladimir Poutine, ce sont les États-Unis qui instrumentalisent, qui utilisent le thème de la Russie à des fins électorales. À Moscou les explications de Muriel Pomponne.
« Nous n'avons pas l'intention d'exercer une quelconque influence sur la campagne électorale américaine », a assuré le président russe, qui a néanmoins souligné que le candidat républicain s'était prononcé en faveur d'une coopération avec la Russie, alors que la candidate démocrate était beaucoup plus agressive à l'égard de Moscou. Mais Vladimir Poutine espère une normalisation, après les élections. En tout cas, affirme-t-il, « nous ne voulons pas la confrontation ». D'ailleurs à son avis, les États-Unis utilisent la Russie pour « détourner l'attention des électeurs de leurs problèmes ». Selon lui il y a une volonté de « créer un ennemi pour unir le pays contre cet ennemi ». Des propos qui peuvent prêter à sourire de la part du dirigeant d'un pays où la politique étrangère est constamment mise en avant dans les médias, afin de démontrer que la Russie est un pays puissant, occultant ainsi les difficultés économiques et sociales. Vladimir Poutine a également manié l'ironie en demandant aux Américains et aux Français « d’exclure toute victime civile » lors de l'offensive contre Mossoul. Et comme à son habitude, il s'est voulu magnanime : « Nous n'allons pas attiser l'hystérie sur ce sujet, comme le font nos partenaires occidentaux » et il espère qu’après les élections, il sera possible de restaurer les relations entre la Russie et les États-Unis.
ZK :
Et direction le sud-ouest de l'Allemagne, Céline, où une forte explosion s'est produite dans une usine chimique.
CP :
Le bilan est pour l'instant de deux personnes tuées, deux disparus et de six blessés graves dans la ville de Ludwigshafen. L'incendie, toujours actif, a provoqué une épaisse fumée noire au-dessus du site industriel. Mais les autorités allemandes rassurent la population, il n'y a aucun danger. Par précaution quand même, la population locale est appelé à « rester à l'intérieur des bâtiments jusqu'à ce que l'incendie soit éteint ». Les causes de la déflagration ne sont pas connues, l'enquête devra le déterminer. Autre inconnue, le groupe industriel BASF n'a pas précisé quels types de produits chimiques sont concernés par cette explosion.
ZK :
En France, dans le 16e arrondissement de Paris, c'est un futur centre d'hébergement pour sans-abri qui a été en parti incendié.
CP :
Ce n'est apparemment pas un accident. Du liquide inflammable a été découvert sur place. La justice française a donc ouvert une enquête pour "dégradation volontaire". Ce centre doit accueillir deux cent personnes, deux cent SDF à partir de novembre. Alexis Bédu.
Deux fenêtres et un plaquage en bois carbonisé. Ce n'est pas grand-chose mais c'est le geste qui choque particulièrement les associations en charge de ce centre d'hébergement. Depuis plusieurs mois, l'opposition est rude et très claire. La grande majorité des riverains ne veut pas de personnes sans-abri dans le quartier. Éric Pliez directeur de l'association Aurore en charge du centre redoutait ce genre d'incivilités à quelques semaines de l'ouverture. « L'inquiétude elle est plus aujourd'hui qu'après l'ouverture. Je sais qu'après l'ouverture on démontrera notre capacité à être des bons voisins. Mais c'est vrai que cette période de fin de travaux, on craignait un peu un regain de tension, parce qu'il y a des abrutis partout, et il y a des malveillants partout. Donc voilà on est jamais à la merci d'un acte comme ça à la fin d'un chantier, qui est un chantier qui a dérangé. ». D'après Éric Pliez, les relations avec les habitants du quartier s'amélioraient depuis plusieurs semaines. Certaines associations du 16ème arrondissement ont même proposé leur aide pour l'animation du centre. Malgré cette tentative d'incendie, les trois milles mètres carrés de logements ouvriront comme prévu début novembre.
ZK :
Alexis Bédu. La Chine a aujourd'hui de nouveau des hommes dans l'espace.
CP :
Et cela faisait trois ans que ce n'était pas arrivé. Les deux astronautes s'appellent Jin Haipeng et Chen Dong. Ils ont décollé dans la nuit de dimanche à lundi à destination du tout nouveau laboratoire orbital chinois : qui s'appelle Tiangong 2. Un succès qui confirme les ambitions spatiales de la Chine. Simon Rozé.
C'est l'aube dans le désert de Gobi, au centre de lancement de Jiuquan. La fusée longue marche 2F allume ses cinq moteurs. À bord, Jin Haipeng et Chen Dong s'arrachent à la gravité terrestre. Les deux astronautes vont passer un mois dans l'espace, à bord du laboratoire orbital Tiangong 2, littéralement le palais céleste. C'est la première fois que la Chine lance une mission habitée de cette durée. Mission au cours de laquelle les deux hommes devront réaliser plusieurs dizaines d'expériences scientifiques. Avec Tiangong 2, une mini station spatiale, la Chine entend préparer la mise en orbite d'un modèle plus grand, en 2022. L'objectif de ce programme ambitieux, c'est de développer les technologies nécessaires pour une mission encore plus ambitieuse : un voyage habité vers la Lune. Cette fois, pas de calendrier précis, même si les dirigeants de l'agence spatiale chinoise espèrent y parvenir avant 2030.
ZK :
Simon Rozé. Et puis le football marseillais prend l'accent américain.
CP :
L'Olympique de Marseille, en France, est devenu aujourd’hui la propriété de l'homme d'affaires Frank McCourt qui a dépensé quarante-cinq millions d'euros. La nouvelle direction du club aura beaucoup de travail. Les résultats sportifs et financiers de l'OM ne sont en effet pas au beau fixe, pas positif. Les Marseillais sont absent de la Ligue des champions depuis trois saisons, et c'est une équipe qui a perdu énormément de valeur, avec des joueurs prêtés comme Gomis ou sur le départ comme Diarra. Sans compter que les gradins du Vélodrome se vident. Pour le dernier match de l'ère Louis-Dreyfus l'ancien propriétaire, il n'y avait pas beaucoup de supporters pour regarder la victoire des Marseillais qui ont gagné contre Metz 1 à 0.
Vous écoutez RFI, il est 22h10 ici à Paris. Deux heures de moins en temps universel. C'est la fin de ce journal en français facile présenté en compagnie de Zéphirin Kouadio. Merci Zéphirin et à demain!
ZK :
Merci à vous Céline et à demain.
CP :
Petit rappel, ce journal en français facile vous pouvez le réécouter et le lire sur le site internet, RFI Savoirs.

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