Edition du 18/10/2009 22:00

Grégory Lesca

Merci d’écouter RFI, il est 22 heures à Paris, 20 heures en temps universel. Et Bernard Nageotte pour vous présenter cette nouvelle édition du journal en français facile. Bonsoir Bernard.

Bernard Nageotte

Bonsoir Grégory, on commence avec les titres de ce journal. L'attentat de ce matin en Iran a été très meurtrier. Entre trente et un et quarante-neuf morts selon les sources. Principalement des gardiens de la révolution, le bras armé du régime. Le gouvernement iranien accuse les États Unis d'être derrière cette attaque et critique le Pakistan pour avoir laissé les terroristes utiliser son territoire.

GL

Le nombre de policier va augmenter dans les rues de Rio au Brésil. Quatre mille cinq cents hommes vont être envoyés dans les quartiers nord de la ville. C'est là que douze personnes ont été tuées hier au cours d'une fusillade entre la police et les trafiquants de drogue.

BN

La traite des humains toucherait près de deux millions et demi de personnes dans le monde. C'est ce que déclare l'ONU à l'occasion de la journée européenne de lutte contre le trafic des êtres humains. Un phénomène encore trop ignoré.
 

BN
En Iran, le gouvernement veut se venger des responsables de l'attentat de ce matin, dans le sud-est du pays. Une attaque suicide qui a fait entre trente et un et quarante-neuf morts selon les sources.

GL
L'attentat a été revendiqué par un groupe rebelle sunnite qui s'appelle Joundallah. Ces terroristes visaient les gardiens de la révolution, c'est-à-dire l'armée qui fait respecter les valeurs du régime iranien. Toufik Benaïchouche.

L'attentat s'est produit dans la ville de Pishin, à la frontière avec le Pakistan, dans le Sistan Balouchistan. Pour le kamikaze, il n'y avait pas d'occasion plus rêvée que celle ci. Le général Nour-Ali Shoushtari, l'adjoint du commandant de l'armée de terre des Gardiens de la révolution, le général Mohammad-Zadeh, commandant des Gardiens de la révolution pour le Sistan-Balouchistan, le commandant des Gardiens pour la ville d'Iranshahr, dans le sud-est toujours, et d'autres officiers supérieurs étaient réunis avec des chefs de tribus sunnites de la province. Ces derniers s'estimant lésés de tous temps par le pouvoir des mollahs, le pouvoir chiite. L'homme portait des explosifs sur lui et les a fait exploser. Il appartenait au Joundallah, ce qui veut dire «Le soldat de Dieu». Ce mouvement extrémiste a commis plusieurs attentats dans cette région par le passé. Il est dirigé par d’Abdolmalik Rigi, et réunit les rebelles sunnites de l’est de l’Iran. Il est proche des talibans afghans. Mais aussi proches des les talibans du Pakistan qu'une simple frontière sépare donc de l'Iran. Le Pakistan ou l'armée mène en ce moment même une offensive contre les Talibans.

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