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0-4分 小白还需努力啊

5-7分 有点时尚知识,但资历不深

8-10分 骨灰级达人,上知天文下知地理啊

1. Réponse : Cassandre.
En 1961, l’artiste conçoit le logotype aux trois lettres d’or : « Une affiche, contrairement à un tableau, n’est pas une œuvre que l’on peut facilement distinguer par son style – un spécimen conçu pour satisfaire les goûts de quelques amateurs d’art. C’est un objet conçu pour être reproduit en grand nombre, comme un stylo ou une automobile. Comme ces objets, il doit répondre à des besoins matériels. Il doit avoir un style commercial. »

2. Réponse : en 1896.
Dans le but de lutter – déjà – contre le fléau de la contrefaçon, Georges Vuitton (le fils) décide cette année-là de complexifier les motifs qui ornent ses toiles enduites. Après le gris Trianon, les rayures et les damiers, voici donc l’entrelacs des initiales du fondateur, alterné de fleurs en positif/négatif qui proviendraient d’une inspiration artistique japonisante.

3. Réponse : le gris.
« Je m’ingéniai à (…) préparer un berceau dans le style et les couleurs des années de mon enfance parisienne (…). Je parle en effet de ce néo-Louis XVI, boiseries blanches, meubles laqués blancs, tentures grises, portes vitrées à carreaux biseautés (…) qui régna de 1900 à 1914 dans les immeubles neufs de Passy. » Voici comment le grand couturier explique le style qu’il a voulu pour sa boutique et ses salons du 30, avenue Montaigne, confiés au décorateur Victor Grandpierre. Aujourd’hui encore, ce gris perle unique habille les murs de cette célèbre adresse.

4. Réponse : le cuir tressé.
En italien, cet art se traduit par le mot intrecciato. Il est l’apanage des ateliers vénitiens de la griffe depuis 1966, date de sa création par Michele Taddei et Renzo Zengiaro. C’est pour se distinguer de leurs concurrents qu’ils mirent au point cette manière unique de travailler les cuirs fins. Une spécialité que se charge de retraduire chaque saison le directeur artistique de Bottega Veneta, Tomas Maier.

5. Réponse : Guccio Gucci.
Né à Florence, l’homme est le fondateur de l’empire de mode italien dont il jette les bases en 1921. Après les mors et les étriers des années 30 (la maison s’inspirait à l’origine de l’univers équestre), le ruban emblématique vert-rouge-vert des années 50, la toile monogramme apparaît, elle, dans les années 60.

6. Réponse : Pleats Please.
Lancée en 1993 par le créateur japonais, cette ligne est exclusivement conçue dans les tissus plissés et élastiques qui firent grand bruit dans l’univers de la mode dès la fin des années 80. Après de nombreuses recherches, c’est le travail du chorégraphe William Forsythe qui donna les clés du tissu à Issey Miyake : « Les différences de types et de morphologies des danseurs m’ont fasciné (…). Je pensais mettre en valeur les particularités de la matière des Pleats en faisant des costumes légers qui retrouvent instantanément leur forme originelle, avec lesquels ils pourraient sauter, voler. »

7. Réponse : rouge.
Et l’on ne compte plus les marques qui ont copié l’idée du chausseur français. C’est en recevant les prototypes de sa seconde collection, en 1992, que Christian Louboutin eut l’idée de cette semelle carmin : ses modèles inspirés de l’univers pop manquaient, selon lui, d’un détail encore plus fort. Le déclic vint en voyant son assistante se peindre les ongles en rouge. Initialement prévues seulement pour cette collection, les semelles eurent un tel succès auprès des clientes et dans les rues que le phénomène échappa au créateur qui garda cette signature originale.

8. Réponse : elle-même.
On y distingue sa coupe au carré qui, aujourd’hui encore, est l’un des plus forts signes distinctifs de sa silhouette. Cette image de femme dans l’ombre a été imaginée en 1981 par le publicitaire Benoît Devarrieux.

9. Réponse : Elsa Schiaparelli et Emanuel Ungaro.
La première lança le fameux rose shocking, le second en fit sa teinte de référence, sur ses étiquettes, dans les doublures des vêtements, etc. À ne pas confondre avec le rouge Valentino, choisi par le couturier italien en clin d’œil aux grands rideaux rouges d’opéra qui marquèrent ses souvenirs de jeunesse…

10. Réponse : c’était le surnom de René Lacoste.
En 1927, le tennisman et ses acolytes, les Mousquetaires, partent disputer la coupe Davis aux États-Unis. Leur entraîneur promet à René Lacoste une valise en croco s’il remporte son match. Le joueur perd, mais y gagne un surnom donné par la presse américaine (en référence à sa manière de ne jamais lâcher sa proie sur un court) et la marque de fabrique d’abord de ses blazers personnels, puis de la griffe qui porte toujours son nom.