戳我下载音频

今日新闻摘要:美国国务卿约翰•克里在联合国马拉喀什气候大会高级别会议上讲话;俄罗斯宣布退出国际刑事法院;法国前经济部长埃默曼.马克龙(Emmanuel Macron)当天在巴黎举行的新闻发布会上正式宣布他将参加明年的总统竞选。


Adrien Delgrange :
Bonsoir à tous. 21h à Paris, 20h à Marrakech. Vous êtes à l'écoute de RFI.
AD :
L'heure de retrouver votre journal en français facile, présenté ce soir en compagnie de Sylvie Berruet. Bonsoir Sylvie
SB :
Bonsoir Adrien, bonsoir à tous.
AD :
Les titres de ce journal international du mercredi 16 novembre : à l'occasion de la COP 22 à Marrakech, John Kerry, le secrétaire d'État américain veut rassurer ses partenaires depuis l'élection de Donald Trump.
SB :
En Syrie aujourd'hui des bombardements russes ont fait de nombreux morts à Alep.
AD :
Pour la Russie, la CPI, la cour pénale internationale fait mal son travail. Explications dans un instant.
SB :
La politique en France, c'est officiel depuis ce matin 11 heure, heure de Paris, Emmanuel Macron est candidat à l'élection présidentielle. Voilà pour les titres, bienvenus à tous !
SB :
Alors que la 22e conférence sur le climat bat son plein...à Marrakech. Le Maroc, par la voix du Roi Mohamed 6, profite de la présence de nombreux chef d'état pour organiser un sommet africain.
AD :
Une quarantaine de dirigeants africains y ont participé ce mercredi. But de ce sommet ? « Parler d'une seule voix » afin « d'harmoniser » la position de l'Afrique face au réchauffement climatique. Au-delà du climat, l'enjeu clé pour l'organisateur marocain de ce sommet est également diplomatique. En réunissant les leaders africains sur son sol, le Maroc veut montrer son engagement fort pour l'Afrique.
SB :
Et puis, en parallèle de ce sommet africain, John Kerry a pris la parole aujourd'hui lors de cette conférence internationale sur le climat.
AD :
Le chef de la diplomatie américaine, très actif l'an dernier à paris, a lui aussi voulu rassurer ses partenaires après l'élection de Donald Trump. John Kerry :
« Il est vrai que depuis le début de cette COP [cette conférence climat] il y a eu des élections dans mon pays. Et ces élections ont causé une incertitude chez certains présents ici (et aussi ailleurs), par rapport à l'avenir. Je comprends, bien sûr, cette incertitude. Je ne peux évidemment pas spéculer sur la politique que notre futur président va poursuivre. Mais je peux vous dire que j'ai appris notamment une chose durant ma vie publique : certains sujets ont l'air un peu différent une fois que vous êtes entré en fonction. Et je dois vous dire aussi ceci : personne ne devrait mettre en doute que l'écrasante majorité des citoyens des États-Unis savent que le changement climatique est une réalité et ils sont déterminés à tenir les engagements que nous avons pris à Paris. »
AD :
John Kerry au micro de Christine Siebert.
SB :
L'élection de Donald Trump ne fait pas que des déçus... Après le président russe Vladimir Poutine qui a salué l'arrivée du candidat républicain à la Maison Blanche, c'est autour du président Syrien de se réjouir.
AD :
Dans un entretien accordé à la télévision publique portugaise, Bachar Al Assad a fait de Donal Trump un allié naturel. Explications de Sami Boukhelifa :
Bachar Al Assad attend de voir si les paroles de Donal Trump sont suivies de faits. Sur le dossier syrien, comme sur bien d’autres de dossiers le candidat républicain à la Maison Blanche et désormais 45e président américain a une vision différente en rupture totale avec l'administration Obama. Donald Trump souhaite s'aligner sur la position de Moscou, pour mettre un terme à la guerre en Syrie. Il estime que l'Organisation État islamique est une plus grande menace que le régime de Damas. C'est donc désormais tout naturellement que Bachar Al Assad, saisi sa chance, il joue la carte du rapprochement avec Washington. Les Américains ennemis d'hier montent en estime. Le président syrien dit désormais placer les États-Unis sur le même plan que ses fidèles alliés russes et iraniens. Dans son entretien, Bachar Assad reste toutefois critique à l'égard des États-Unis. 50 ans d'ingérence américaine dans les affaires d'autres pays, cette attitude a eu pour résultat d'accentuer les problèmes au lieu de les résoudre, constate le président syrien. Sur ce point il semble toutefois sur la même longueur d'ondes que Donald Trump, qui plaide pour une politique étrangère américaine moins interventionniste.
AD :
Sami Boukhelifa.
Pendant ce temps-là, les avions russes et syriens ont frappé aujourd'hui pour le deuxième jour consécutif la province d'Idleb et les quartiers rebelles d'Alep. Les bombardements aériens ont causé la mort de 32 civils, dont six enfants ces dernières 24 heures à Alep selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Et puis sur le plan humanitaire, la situation devient de plus en plus dure pour les 250.000 habitants d'Alep-Est. Ils n'ont presque plus à manger, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a indiqué à l'AFP avoir effectué dimanche dernier sa dernière distribution alimentaire.
SB :
L’actualité internationale c'est aussi la Russie qui retire sa signature du « statut de Rome ». Le statut de Rome, c'est le traité fondateur de la Cour pénal internationale.
AD :
Le président russe a signé un décret, un texte officiel pour que son pays ne devienne pas membre du statut de Rome. En 2000, Moscou avait signé ce traité, mais ne l'avait jamais ratifié, approuvé. Une dernière étape que ne veut pas franchir Wladimir Poutine.
Le président russe reproche à la Cour pénale internationale son manque d'indépendance notamment dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie au sujet de la Crimée. Les précisions à Moscou pour RFI de Muriel Pomponne :
Dans son rapport annuel paru hier, le procureur général de la CPI a qualifié le rattachement de la Crimée à la Russie, de « conflit armé international entre l'Ukraine et la Russie qui débute le 26 février 2014 ». Pour les auteurs du rapport, « le droit des conflits armés internationaux continue à s'appliquer après le 18 mars 2014, date du référendum, dans la mesure où la situation se rapporte à un état d'occupation en cours ». Cette prise de position ne pouvait que déplaire à la Russie. Ce n'est donc pas un hasard si le président Poutine a décidé aujourd'hui de retirer la Russie du traité de Rome. La Russie était également dans le collimateur de la CPI qui a décidé en janvier dernier, de lancer une enquête sur les crimes de guerre commis lors du conflit entre la Géorgie et la Russie en aout 2008. Dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères reproche à la CPI de se focaliser sur les crimes présumés des soldats russes et de leurs alliés, les milices ossètes, et de passer sous silence les crimes commis par les troupes géorgiennes. Pour la Russie, la CPI n'est pas crédible.
SB :
L'actualité politique en France, c'est l'officialisation de la candidature d'Emmanuel Macron à la présidence de la république.
AD :
L'ancien ministre de l'économie de François Hollande, âgé de 38 ans, a ainsi mis fin, à un vrai/faux suspense, sur son désir, son envie de se présenter à la plus haute fonction. Réunis au nord de Paris, dans un centre de formation des jeunes à Bobigny, 200 journalistes dont Valérie Gas de RFI étaient présents pour entendre cette petite phrase d'Emmanuel Macron :
Emmanuel Macron était très solennel lorsqu'il a annoncé qu'il se lançait dans la course pour 2017. Une manière de montrer qu'il est capable de se placer à la hauteur de la situation. Il a aussi indiqué qu'il est conscient des obstacles qu'il va devoir surmonter en prenant cette décision en dehors d'un appareil politique. Et il refuse aussi le clivage gauche droite ; Emmanuel Macron veut une révolution démocratique et il a une ambition. Emmanuel Macron ne les nomme pas mais la France du 21 e siècle telle qu'il la décrit ce n'est ni celle de Marine Le Pen, ni celle de Nicolas Sarkozy, ni celle de François Hollande.
AD :
Valérie Gas
Depuis, l'annonce de la candidature d'Emmanuel Macron les réactions sont nombreuses. Citons, le premier ministre socialiste, pour Manuel Vals « il faut de la force et non pas de la légèreté pour exercer le pouvoir » ou encore pour François Fillon, candidat à la primaire de la droite : « le 16 novembre, est une date historique, c'est la fin du quinquennat de François Hollande ».
Les salariés d'iTELE ont voté aujourd'hui la fin de leur grève historique de 31 jours, sans obtenir d'avancées immédiates notamment sur leur indépendance éditoriale.
SB :
Prenons le large... Ils sont partis des sables d'Olonne, sur la côte ouest de la France, il y a 10 jours. Huit des 29 skippers du « Vendée Globe » viennent de franchir l'équateur.
AD :
À bord de leur bateau, en solitaire, ils entament la descente de l'Atlantique sud pour un tour du monde à la voile en tête de la course le Gallois Alex Thomson suivi de près par les français Armel Le Cléac'h et Vincent Riou. C'est la fin de ce journal, merci de l'avoir écouté.

声明:音视频均来自互联网链接,仅供学习使用。本网站自身不存储、控制、修改被链接的内容。"沪江网"高度重视知识产权保护。当如发现本网站发布的信息包含有侵犯其著作权的链接内容时,请联系我们,我们将依法采取措施移除相关内容或屏蔽相关链接。