La centrale de Cattenom dans l'est de la France, en août 2006. Crédits photo : JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN/AFP

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Devant ses conseillers et des responsables de l'UMP, le président a vanté «la sécurité du parc nucléaire français».

Pour Nicolas Sarkozy, les événements au Japon ne remettent pas en cause la stratégie énergétique de la France, qui repose essentiellement sur la filière nucléaire. Le président de la République a ainsi déclaré lundi devant ses conseillers et quelques responsables de sa majorité de droite qu'il n'était «évidemment pas question de sortir du nucléaire» pour la France. Le parc français serait selon lui «le plus sécurisé», ont rapporté des participants. «La France est le pays qui a le secteur nucléaire le plus sécurisé et c'est d'ailleurs pour cela qu'on a perdu des appels d'offres aux Emirats. On était plus cher parce qu'on apportait plus de sécurité», aurait ainsi expliqué le chef de l'Etat, en présence du premier ministre François Fillon.

Nicolas Sarkozy faisait alors allusion à l'échec français dans un appel d'offres fin 2009 aux Emirats Arabes unis, pour un contrat de 20,4 milliards de dollars portant sur la fourniture de réacteurs EPR. Le Parisien rapporte que Francois Fillon s'est lui indigné du débat lancé par Europe Écologuie qui demande un référendum sur la sécurité nucléaire. «C'est absolument honteux alors qu'il y a des dizaines de milliers de morts au Japon», s'est-il emporté.

Le président de la République aurait également disserté sur l'EPR (centrale nucléaire nouvelle génération) pour dire que «ça résisterait à tous les missiles et que même si un (Boeing) 747 tombait sur le chapeau d'une centrale nouvelle génération, le réacteur résisterait grâce à un système de protection à double coque»», a ajouté un responsable du parti présidentiel UMP.