Le gouvernement a annoncé mercredi avoir commencé à envoyer des comprimés d'iode à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à Wallis et Futuna pour faire face à une éventuelle contamination après l'accident nucléaire au Japon. Cette décision a été prise "compte tenu de l’évolution de la situation au Japon, de l’éloignement, et des délais d’acheminent", explique le ministère de l'Outre-mer dans un communiqué.

"En effet, la métropole dispose aujourd’hui de réserves de comprimés d’iode, ce qui n’est pas le cas des territoires outre-mer. Afin de placer ces derniers au même niveau que la métropole, la décision a donc été prise de les approvisionner, sans qu’il y ait besoin d’organiser une distribution à la population à ce jour", poursuit le ministère.

"A ce stade, il faut rappeler qu’il n’y pas de risque de contamination pour ces territoires. Ce risque, qui dépend d’une part des rejets au Japon et d’autre part des déplacements atmosphériques, est suivi en temps réel par le réseau de surveillance de l'IRSN", ajoute le texte.

Mardi, la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait expliqué que "le régime des vents et des courants atmosphériques se concentrent d'ordinaire à l'intérieur d'un hémisphère, ce qui fait que si certains de nos territoires venaient à être touchés, les premiers territoires les plus exposés ne sont pas forcément ceux du Pacifique sud, mais peut-être d'abord un territoire comme Saint-Pierre-et-Miquelon".