法语翻译经典品读《Bel ami漂亮朋友》上篇 第一章(四)
Duroy haussa les épaules:
"Je crève de faim, tout simplement. Une fois mon temps fini, j'ai voulu venir ici pour... pour faire fortune ou plutôt pour vivre à Paris; et voilà six mois que je suis employé aux bureaux du chemin de fer du Nord, à quinze cents francs par an, rien de plus."
Forestier murmura:
"Bigre, ça n'est pas gras. "
杜洛瓦耸了耸肩:
“不怕你笑话,我现在已到了饿饭的地步。服役期一满,我便想到这儿来……碰碰运气,说得确切一点,来尝尝巴黎的生活滋味。这样,六个月前,我在北方铁路局找了个差事,年薪一千五百法郎,除此之外,什么外快也没有。”
弗雷斯蒂埃叹了一声:
“天哪,这点钱能够得上什么?”
Son camarade le regarda des pieds à la tête, en homme pratique, qui juge un sujet, puis il prononça d'un ton convaincu:
"Vois-tu, mon petit, tout dépend de l'aplomb, ici. Un homme un peu malin devient plus facilement ministre que chef de bureau. Il faut s'imposer et non pas demander. Mais comment diable n'as-tu pas trouvé mieux qu'une place d'employé au Nord?"
弗雷斯蒂埃从头到脚向他打量了一眼,那样子简直像是一个注重实际的人在审视一个外乡来客。接着,他以十分肯定的语气说道:
“老弟,你难道没有看出来,这里一切全靠自己去闯。一个人只要脑子灵活一点,便完全可以当个部长,岂止是区区科长的问题?因此重要的是自己找上门去,而不是求人推荐。像你这样一个人,怎么就找不到比在北方铁路局供职更好的差事呢?”
"J'ai cherché partout, je n'ai rien découvert. Mais j'ai quelque chose en vue en ce moment, on m'offre d'entrer comme écuyer au manège Pellerin. Là, j'aurai, au bas mot, trois mille francs."
Forestier s'arrêta net!
“我哪儿都去了,但处处碰壁。不过最近总算有了个像样的机会,佩勒兰驯马场正需要一名骑术教官,有人推荐我去,每年至少可有三千法郎的收入。”
弗雷斯蒂埃突然停下脚步:
Il se tut, réfléchit quelques secondes, puis demanda:
"Es-tu bachelier?
- Non. J'ai échoué deux fois.
- Ça ne fait rien, du moment que tu as poussé tes études jusqu'au bout. Si on parle de Cicéron ou de Tibère, tu sais à peu près ce que c'est?
- Oui, à peu près.
说到这里,他停了下来,思考片刻后又向他问道:
“中学毕业会考你通过了吗?”
“没有,我考了两次皆未通过。”
“这没关系,不管怎样,该学的课程你都学完了。要是有人同你谈起西塞罗①或蒂贝尔②,你能接人家的话茬说上几句吗?”
①西塞罗(公元前一○六—前四三),古罗马政治家,哲学家和杰出演说家。
②蒂贝尔,公元前四二年至公元三七年的古罗马皇帝。
“可以,大概说上几句总还是可以的。”
"N'est-ce pas assommant de ne pouvoir se débarrasser de cette bronchite? Et nous sommes en plein été. Oh! cet hiver, j'irai me guérir à Menton. Tant pis, ma foi, la santé avant tout. "
“我这劳什子病总也好不了,真够烦人的。现在是盛夏,今年冬天我可要到芒通去好好治一治。其他的事只好暂且搁下了,身体第一嘛。”
Au-dessus de la porte s'étalait, comme un appel, en grandes lettres de feu dessinées par des flammes de gaz: La Vie Française. Et les promeneurs passant brusquement dans la clarté que jetaient ces trois mots éclatants apparaissaient tout à coup en pleine lumière, visibles, clairs et nets comme au milieu du jour, puis rentraient aussitôt dans l'ombre.
玻璃门上方是一排由煤气灯光焰组成的几个大字——《法兰西生活报》,十分引人注目。行人一走进这几个耀眼的大字所照亮的地方,立刻像是往白天一样,整个身体显得那样清楚、明晰、一目了然,随后便又回到了黑暗中。
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