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Jingle

Avec Sylvie Berruet pour le journal en français facile, bonsoir Sylvie

Sylvie Berruet

Bonsoir

Dans l'actualité de ce lundi 2 février

Les combats continuent dans l'est de l'Ukraine au lendemain de l'annonce, par les autorités rebelles de leur volonté de mobiliser 100.000 hommes d'ici 10 jours.

SB /

Le gouvernement grec d'Alexis Tsipras poursuit son offensive dans les capitales européennes en vue d'une remise à plat de la question de sa dette et des politiques d'austérité imposées au pays.

FB /

Le président américain Barack Obama a présenté son budget pour l'année fiscale 2016, marqué par une série de mesures de soutien aux classes moyennes.

FB /

12 morts, dont sept civils dans l'Est de l'Ukraine ces dernières 24 heures... Les combats se poursuivent en particulier autour de la ville stratégique de Debaltseve située entre Donetsk et Lougansk.

SB /

A Donetsk, les bombardements se font entendre de façon irrégulière jour et nuit. Régulièrement, des quartiers d'habitation sont touchés par des attaques attribuées par Amnesty international aux deux parties.

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A cela, s'ajoute une situation humanitaire très difficile en particulier pour les retraités, qui n'ont plus aucune ressource... Reportage à Donetsk de nos envoyés spéciaux Boris Vichith et Anastasia Becchio

Devant les portes closes de la maison de la culture du quartier Leninsky, quelques vieilles dames et un vieil homme un peu perdu, qui s'appuie sur une cane :

« Quand est ce que ça va ouvrir, vous ne savez pas ? », s'enquiert-il.

Sur la porte vitrée, une affiche : « en raison de risques, liés à la sécurité du personnel, le centre est fermé aujourd'hui ». Il y a trois jours, un obus a explosé au cours d'une distribution d'aide alimentaire, faisant 6 morts. Nadezhda perd ses nerfs en voyant le centre fermé :

TRADUCTION

« J'ai travaillé 45 ans comme conductrice et maintenant on me bombarde et on ne me paye pas ma retraite. Qu'est ce que c'est que ce président. On n'a jamais connu ça avant. Ianoukovitch n'était pas bien, c'était un voleur, mais il nous laissait quelques miettes. On avait au moins quelque chose »

Aux problèmes de sécurité, s'ajoutent les difficultés croissantes pour acheminer les vivres à Donetsk, les autorités ukrainiennes ayant drastiquement limité les entrées et sorties en zone séparatiste. Nikolai est l'assistant d'un député de la République populaire de Donetsk

TRADUCTION

« Nos pensionnaires ne reçoivent quasiment plus d'aide en ce moment. Les difficultés sont apparues à partir de la mi-janvier. Le 20-21 janvier on a annoncé que les centre d'aide alimentaire allaient rouvrir, mais ils ne sont restés ouverts que quelques jours, parce qu'il n'y a plus de vivres à distribuer ».

La plupart des retraités de Donetsk n'ont pas touché leur retraite depuis plusieurs mois.

FB /

Après Paris, dimanche, et avant Rome, mardi, le ministre des finances grec Yanis Varoufakis était ce lundi à Londres.

SB /

Il a rencontré son homologue George Osborne dans le cadre de sa tournée européenne, destinée à convaincre ses partenaires de la nécessité d'alléger le poids de la dette grecque.

FB /

Les explications de Francine Quentin

Le ministre des finances britannique voit dans ce qu'il considère comme un désaccord entre la Grèce et la zone euro une menace pour la Grande-Bretagne pour l'Europe et même pour l'économie mondiale. Il appelle donc toutes les parties prenantes à agir avec responsabilité afin d'éviter le chaos. L'inquiétude de George Osborne a été interprétée, dans l'entourage de Yanis Varoufakis, comme une manifestation de soutien à la cause d'Athènes. Mais, plus important encore, le ministre grec des finances devait rencontrer durant son bref séjour à Londres, une centaine de financiers, banquiers et investisseurs de la city. Deux objectifs à cette prise de contact : rassurer les créanciers privés de la Grèce sur le remboursement de leurs prêts, et les inviter à investir encore bien davantage en Grèce. La fin de l'austérité et la relance de l'économie par l'investissement et les créations d'emplois sont en effet les points essentiels du programme de redressement porté par le parti de la gauche radicale Syriza qui vient de remporter les élections législatives en Grèce.

FB /

En en visite à Chypre, le premier ministre Alexis Tsipras a de nouveau attaqué la "troïka" des bailleurs de fonds de la Grèce constituée de Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE) et FMI.

SB /

Il a affirmé que la fin de sa main-mise sur le plan de sauvetage de son pays constituerait une avancée "mature et nécessaire à l'Europe".

RFI, il est 22 heures et 5 minutes à Paris

FB /

Le président américain Barack Obama a dévoilé aujourd’hui son projet de budget pour l’année fiscale 2016.

SB /

Au programme : augmentation des impôts pour 1% des foyers les plus fortunés, baisse de la pression fiscale pour les classes moyennes, hausse du budget du Pentagone, le ministère de la défense.

FB /

Les grandes lignes ont été annoncées lors du discours de l’état de l’union. Et on sait qu’en cette période de cohabitation, il n’a aucune chance, ce budget, d’être voté en l’état nous dit Anne Marie Capomaccio.

Dans ce budget de 4 000 milliards de dollars, seule une proportion est concernée par les annonces de Barack Obama : 1100 milliards, que le président des Etats-Unis se propose de répartir équitablement entre les dépenses militaires et les aides à la classe moyenne : des baisses d’impôts, des aides pour faire garder les enfants, deux années d’université gratuites pour les cycles courts.

Ces dépenses, Barack Obama l’affirme, seraient entièrement financées par une augmentation de la pression fiscale sur les plus riches. Il n’est pas question, dit-il, de creuser le déficit.

C’est ce dernier point qui ne passe pas chez les républicains, réfractaires à toute augmentation d’impôt, par principe, et par opposition au président.

La maison blanche le sait, et ces annonces budgétaires ont peu de chance de se concrétiser dans les deux années qui viennent.

Le débat se concentre déjà sur le financement du ministère de la défense, qui a besoin d’une augmentation de son budget pour faire face au contexte international. Si les républicains sont d’accord sur ce point, ils sont en revanche opposés à la méthode Obama. La négociation s’annonce difficile.

FB /

En Thaïlande plus de 600 personnes ont été convoquées par les militaires depuis le coup d'Etat de mai dernier et au moins 360 ont été arrêtées pour des raisons politiques.

SB /

Des chiffres réunis par l'ONG Avocats Thailandais pour les Droits de l'Homme, dans un rapport publié ce lundi. L'ONG y dénonce le recours à des tribunaux militaires d'exception qui privent les citoyens de toute protection juridique.

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Ecoutez TANATHORN TANANONT, avocat de l'ong.

En Thaïlande on a recours aux tribunaux militaires pour juger des affaires politiques qui devraient être traitées au civil. Et ça va s'aggraver. Hier ils ont arrêtés encore 4 personnes pour avoir posté des commentaires défavorables à la monarchie sur Facebook. Sous la loi martiale, les accusés n'ont pas accès à un avocat, ils sont amenés par la police et envoyé en prison sans possibilité de liberté conditionnelle. Nous sommes allés à de nombreux procès pour essayer d'obtenir des libérations conditionnelles mais les tribunaux ne nous écoutent pas et refusent. La loi martiale donne tous les pouvoirs aux officiers militaires pour enquêter et donc les accusés sont systématiquement déclarés coupables. Dans une procédure normale une enquête policière permet de déterminer si un accusé est coupable ou innocent, sous la loi martiale ce n'est pas le cas.

Il y a deux choses très importantes à nos yeux aujourd'hui. Il faut abolir la loi martiale, et traduire les accusés devant la justice civile et non plus devant des tribunaux d'exception. Et, si possible, les amnistier, parce qu'il faut en finir avec ces procès politiques.

TANATHORN TANANONT de l'ONG Avocats Thailandais pour les Droits de l'Homme

FB /

Dimanche soir à Bangkok Deux bombes artisanales de faible puissance ont explosé près d'un centre commercial, sans faire de blessés. Les autorités thaïlandaises ont annoncé un renforcement des mesures de sécurité.

SB /

Une voiture piégée a explosé aujourd'hui à Gombe, dans le nord-est du Nigeria, près d'un stade où le président Goodluck Jonathan, en campagne pour sa réélection, venait de tenir une réunion publique.

FB /

L'attentat n'a pas été revendiqué mais pourrait être l'oeuvre de Boko Haram

SB /

Le 14 février prochain, les Nigérians seront appelés aux urnes pour le premier tour de la présidentielle afin de donner ou pas à Goodluck Jonathan un second mandat à la tête du pays.

FB /

Le président est très critiqué pour n'avoir pas su empêcher la progression de Boko Haram depuis son arrivée au pouvoir.

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SB /

D'Egypte on apprend la libération "imminente" du journaliste Mohamed Fahmy selon le ministre canadien des Affaires étrangères...

FB /

Le journaliste australien d'Al-Jazeera Peter Greste, expulsé d'Egypte dimanche, avait souhaité que ses deux collègues soient libérés rapidement.

C'est la fin de ce journal

Jingle JFF

Un petit proverbe avant de partir, Sylvie...

SB /

Ne pas remettre à demain ce qu'on peu faire aujourd'hui...

FB /

Aujourd'hui on a fait un journal en français facile et demain on fera pareil...

SB /

Alors bonsoir à tous et à demain