法国电价可能上涨(法语)
Les tarifs réglementés de l'électricité pourraient à nouveau augmenter de 3 à 4%, confirme le gouvernement, soit la deuxième augmentation en six mois. Un relèvement destiné à soutenir les énergies renouvelables.
Déjà relevés de 3,4% en moyenne le 15 août dernier, le gouvernement vient d'accepter un amendement permettant de relever la taxe dite de «contribution au service public de l'électricité (CSPE) destinée à soutenir le développement des énergies renouvelables. Un tel relèvement permettrait de soulager les finances d'EDF. Mais elle se traduirait par une nouvelle hausse sur la factures des particuliers. Dans son édition de lundi, le journal Les Echos évoque une nouvelle augmentation de 3 à 4%. Si une telle hausse intervenait, l'augmentation des prix de l'électricité atteindrait 6% à 7% sur les six derniers mois. Une ascension fulgurante et quasi historique, note le journal Les Echos.
Pressée de commenter ces informations, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde a confirmé que les prix de l'électricité pourraient augmenter : «Ca peut être une augmentation et, en toute hypothèse, elle est plafonnée à 0,3 centime par kilowatt/heure» (soit 3 euros par mégawatt/heure, MWh), a-t-elle dit sur Europe 1, précisant que «c'est Jean-Louis Borloo qui a la responsabilité de cette affaire-là.»
Sur LCI, le ministre du Budget, François Baroin, confirme simplement l'information des Echos selon laquelle le gouvernement vient en effet d'accepter un amendement au projet de loi de finances 2011 permettant de relever la taxe dite de «contribution au service public de l'électricité» (CSPE), qui est payée par chaque consommateur et qui finance notamment le rachat de l'électricité photovoltaïque. «Je le confirme d'autant plus que j'étais au banc (de l'Assemblée nationale, ndlr) puisque c'est moi qui ai accompagné la discussion budgétaire tout au long de la semaine dernière», a-t-il déclaré.
L'amendement prévoit en effet que la CSPE pourrait passer de 4,50 à 7,50 euros par MWh, et ce dès janvier, si le gouvernement ne s'y oppose pas expressément par un arrêté avant le 31 décembre. Jusqu'à présent, le gouvernement s'est gardé d'augmenter la CSPE pour éviter de prendre la responsabilité d'une hausse impopulaire du prix de l'électricité.