L’orthographe contemporaine de cette voie est Wattieaux, avec un « e ». Mais lorsque le passage apparait sur un plan en 1867, il est écrit Wattiaux. Cette manière d’orthographier la rue perdure jusque sur les plans de 1910. Réalisé dans le prolongement de la rue Saint-Denis (devenue rue de l’Ourcq) avant qu’elle ne fasse un virage à hauteur de la rue de Cambrai pour devenir le chemin de Saint-Ouen (lui aussi absorbé par la rue de l’Ourcq actuelle), il se trouvait alors dans les champs. Juste à côté se trouvait l’une des usines de la Compagnie générale du gaz, construite au tout début du 20ème siècle. Wattieaux (ou Wattiaux) est le nom d’un propriétaire terrien. La plupart des bâtiments de cette rue du 18ème arrondissement sont modernes, mais l’immeuble en face n’a pas beaucoup changé depuis les années 1940…