A la Une de ce journal, la conférence de presse de Barack OBAMA. Le président américain va tenter de défendre l'un des grands projets de sa campagne : la réforme de l'assurance maladie.

MM
Il n'y aura pas de rencontre aujourd'hui entre les deux adversaires du Honduras. Le nouveau gouvernement a annoncé que la reprise des négociations a été repoussée.

GD
Enfin, au Soudan, il a fallu une décision de justice pour mettre le gouvernement et les ex-rebelles du Sud d'accord. Les limites de la région pétrolière d'Abyei vont être modifiées. Cette région avait été au coeur de violents affrontements entre les deux camps.

JINGLE

MM
Dans quelques heures maintenant, Barack Obama doit tenir une nouvelle conférence de presse.

GD
Cela fait maintenant six mois que le président américain est arrivé à la Maison Blanche. Et sa popularité est en baisse. Il a perdu au moins 10% d'opinion favorable en 3 mois.

Cet exercice a pour but d'améliorer l'image que les Américains ont de leur chef d'Etat...

MM
Et au cours de cette conférence de presse, Barack Obama devrait surtout défendre son projet de réforme de l'assurance maladie.

GD
Un Américain sur sept n'a aucune assurance et doit donc tout payer s'il tombe malade. Cette réforme est un gros dossier pour le président américain, mais elle est très difficile à faire voter par les Parlementaires. A Washington, Donaig LEDU.

La réforme de l’assurance maladie, c’est l’un des thèmes qui avait le plus mobilisé pendant la campagne. Barack Obama avait promis de tout faire pour que les Américains puissent se soigner. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que l’on assiste à une bataille absolument phénoménale entre républicains et démocrates, entre démocrates et démocrates, les lobbies des assureurs privés, de l’industrie pharmaceutique et de la médecine s’en mêlent. Tous les présidents démocrates se sont cassé les dents sur ce dossier depuis plus de trente. Alors Barack obama a promis que le Congrès réussirait à faire passer un texte avant de partir en vacances au mois d’août. Mais le problème, c’est que comme il intervient plusieurs fois par jour à la télévision pour le dire. On commence à se demander ici, s’il ne fait pas de l’auto-persuasion. On va l’en empêcher, on va le briser, ce sera son Waterloo, a dit très récemment un responsable républicain, cela donne un peu le ton du débat en ce moment. Et le problème c’est que le temps presse, parce qu’à l’automne tous les représentants et le tiers des sénateurs repartent en campagne pour les élections de mi-mandat, en novembre 2010, à partir du moment où ils sont en campagne eh bien ils ne veulent plus prendre de risque et il devient très difficile de faire passer des réformes d’envergure.

MM
La crise politique au Honduras. De nouvelles négociations devaient avoir lieu aujourd'hui pour essayer de trouver une solution. Mais ces discussions ont finalement été repoussées.

GD
Et on ne sait pas quand elles reprendront. Mais le nouveau gouvernement dit attendre de nouvelles propositions de la part du médiateur. L'homme qui essaye de trouver un accord entre les deux partis. Il s'agit du président du Costa Rica. Un autre pays d'Amérique centrale. Manuel Zelaya, le président qui avait été renversé, a, lui, promis qu'il rentrerait au Honduras si aucun accord n'était signé d'ici ce soir.

MM
C'est un assassinat qui avait suscité beaucoup d'émotion en Ukraine.

GD
En 2000, le corps de Guéorgui Gongadzé avait été retrouvé sans sa tête. C'était un journaliste d'opposition. L'enquête a eu du mal à avancer. Mais hier soir, les services de sécurité ukrainiens ont arrêté l'un des anciens généraux de la police. Il est passé rapidement aux aveux. Il a confirmé avoir participé à cet assassinat. Il a déclaré que d'anciens hauts responsables de l'Etat ont commandité ce crime. A l'époque, l'opposition avait demandé la démission du président ukrainien Léonid KOUTCHMA.

MM
En Russie, les défenseurs des Droits de l'Homme protestent contre une nouvelle loi. Ils dénoncent un Etat totalitaire, un Etat autoritaire.

GD
Les députés ont en effet autorisé les services de sécurité à surveiller plus facilement le courrier des citoyens. Les lettres des personnes soupçonnées de vouloir violer la loi seront ouvertes, seront lues. Des salles seront installées dans les bureaux de postes pour les agents des services secrets. A Moscou, les précisions d'Alexandre BILLETTE...

PAPIER BILLETTE