Edition du 18/08/2010 20

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MD

Bienvenue dans votre édition du journal en Français facile qui vous est présentée ce soir avec Léa-Lisa Westerhoff.

MD : Au sommaire de l'actualité internationale la possible libération des otages espagnols d'Al-Qaïda au Maghreb islamique. Le gouvernement espagnol confirme qu'un processus de libération est en cours mais rappelle que pour l'instant rien n'est fait.

LLW : Plus personne n'y croyait. Au Chili les 33 mineurs coincés au fond de leur mine depuis 17 jours auraient survécu. C'est le président chilien qui l'a annoncé tout à l'heure.

MD : Et puis à la fin de ce journal Yvan Amar revient sur le mot de la semaine, et plus précisément l'expression "il n'y va pas avec le dos de la cuiller".

LLW : Mais d'abord on commence par l'incertitude autour du sort des otages espagnols enlevés par Al Qaida au Maghreb islamique en novembre dernier.

MD : Il y a quelques heures le journal espagnol El pais et la chaine de télévision Al Arabia ont annoncé la libération des deux humanitaires Albert Vilalta et Roque Pascual qui avaient été enlevés en Mauritanie puis emmenés dans le désert du nord du Mali. Mais les autorités espagnoles affirment que rien n'est fait même si le processus de libération est en cours. Et puis du côté des autorités maliennes on affirme aussi qu'on n'a aucune confirmation de la libération des deux otages.

LLW : Cela fait plus de 17 jours qu'ils sont coincés au fond de la mine, et ils sont encore vivants.

MD : Ca se passe au Chili. 33 mineurs sont bloqués à 700 mètres de profondeur dans leur mine depuis plus de deux semaines et les autorités pensaient ne jamais les retrouver en vie. Mais le président chilien a annoncé tout à l'heure avoir établi un contact avec les mineurs. Il affirme qu'ils sont sains et sauf. Ils seraient dans un refuge équipé d'oxygène mais cela pourrait prendre plusieurs mois avant de parvenir à les sortir de la mine.

LLW : La colère des habitants de Moscou contre les autorités politiques russes.

MD : Au moins 2000 personnes se sont rassemblées en plein cœur de Moscou. On n'avait pas vu ça depuis des années. Objectif de l'opération : défendre une forêt menacée de destruction à cause d'un projet d'autoroute et plus globalement dénoncer les problèmes politiques du pays. Mais pour le journaliste Pierre Lorrain, spécialiste de la Russie, cette manifestation n'est pas le signe d'un durcissement, d'une radicalisation des opposants au pouvoir.

Pierre Lorrain interrogé par Georges Abou.

LLW : Wyclef Jean refuse la décision des autorités haïtiennes : il va tout faire pour être candidat à l'élection présidentielle.

MD : Après le refus du comité électoral l'ex chanteur des Fugees avait appelé au calme et affirmé qu'il acceptait cette décision. Finalement la star a annoncé sur le site internet Twitter qu'il va faire appel dès demain du rejet de sa candidature. Il estime en effet qu'il remplit tous les critères requis pour participer à ce scrutin.

LLW : Qui va gouverner l'Australie ? Pour l'instant c'est l'incertitude politique qui domine.

MD : Effectivement on ne connait pas encore le résultat définitif des élections législatives. Mais de toutes façons ni les travaillistes ni les conservateurs, les deux principaux partis du pays, n'ont obtenu assez de voix pour former seuls un gouvernement. Il leur faut plus de députés au parlement pour pouvoir gouverner. Du coup, ils tentent de s'allier avec les quelques députés indépendants et avec les verts, comme l'explique David Camroux, chercheur à l'institut d'études politiques de Paris.

David Camroux était l'invité d'Alexander Turnbull sur RFI.

LLW : La colère de Julian Assange, le fondateur du site internet Wikileaks.

MD : Après avoir été accusé de viol puis blanchi dans la même journée par la justice suédoise, il dénonce un complot pour détruire son site. Il affirme ne pas savoir qui se cache derrière ces accusations mais laisse entendre qu'il pourrait s'agir de l'armée américaine inquiète de la publication prochaine par Wikileaks de nouveaux documents confidentiels sur la guerre en Afghanistan.

Enfin le mot de la semaine avec Yvan Amar. Et ce soir ce n'est pas un mot c'est une expression : que signifie "ne pas y aller avec le dos de la cuiller".