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本期新闻提要:意大利总理贝卢斯科尼辞职; 阿盟要求驱除制裁叙利亚; 特加松闯入巴黎贝西网球决赛。

Edition du 12/11/2011 22:00

Vous écoutez RFI, il est 21h en temps universel, 22h à Paris.

Élodie Largenton : Bonsoir et bienvenue dans le journal en français facile. Une édition que je vous présente ce soir avec Bernard Nageotte.

Bernard Nageotte : Bonsoir.

ÉL : Et on commence par les titres. Silvio Berlusconi a démissionné. Le chef du gouvernement italien quitte le pouvoir. Une nouvelle accueillie dans la joie, à Rome.

BN : La Ligue arabe suspend la Syrie, et demande des sanctions contre le régime Assad.

Car Damas n'a pas respecté le plan arabe de sortie de crise. La répression a fait 6 nouvelles victimes, aujourd'hui.

ÉL : Et puis, Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour la finale du tournoi de tennis de Paris-Bercy. Le Français jouera contre Roger Federer demain.

BN : Silvio Berlusconi vient donc de démissionner. Le chef du gouvernement italien quitte le pouvoir.

ÉL : Il a présenté sa démission au président de la République, Giorgio Napolitano. Devant le palais présidentiel, de nombreuses personnes fêtent le départ de celui que l'on surnomme le «Cavaliere».

Cette démission a lieu ce soir, parce que les députés italiens ont adopté définitivement, aujourd'hui, des mesures contre la crise. Des mesures que l'Italie avait promises à l'Union européenne, pour réduire la dette.

Mais est-ce que cette démission de Silvio Berlusconi sera suffisante pour relancer l'économie italienne et rassurer les marchés ?

Ça ne suffira peut-être pas mais en tout cas, pour Jean Touadi, député du Parti de Gauche à Rome, la démission du Cavaliere était essentielle... nécessaire. Il l'a dit à Catherine Rolland.

ÉL : Alors, maintenant, le président de la République devrait nommer l'ancien commissaire européen Mario Monti à la tête du gouvernement.

Et l'Italie pourrait avoir un nouveau gouvernement dès demain soir, pour rassurer les marchés financiers avant lundi.

BN : La Grèce a, elle, déjà un nouveau gouvernement. Un gouvernement d'union nationale, mis en place hier.

ÉL : Et aujourd'hui, le nouveau Premier ministre Lucas Papademos a parlé au téléphone avec les dirigeants français et allemand.

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel lui ont demandé de mettre en oeuvre toutes les mesures... tous les engagements pris par l'ancien gouvernement. Si ce n'est pas fait, la prochaine tranche d'aide ne sera pas versée, a déclaré le président français.

Or, Athènes a absolument besoin de cette aide de 8 milliards d'euros, avant décembre.

BN : La Ligue arabe décide de suspendre la Syrie... c'est-à-dire que la Syrie est exclue de la Ligue arabe pendant un moment. Et l'organisation régionale appelle aussi au retrait... au départ des ambassadeurs arabes à Damas.

ÉL : Cette suspension de la Syrie à la Ligue arabe était l'une des revendications... l'une des demandes principales de l'opposition syrienne.

L'opposition qui est donc satisfaite... contente, ce soir. La réaction de Randa Kassis, membre du Conseil National Syrien et porte-parole de la Coalition des Forces laïques et Démocratiques syriennes.

ÉL : Des propos recueillis par Catherine Monnet.

Ajoutons que l'Union européenne et les États-Unis se félicitent de l'isolement... de la mise à l'écart croissante du régime de Bachar al-Assad.

BN : Retournement... changement de situation au Liberia. L'opposant Winston Tubman annonce aujourd'hui qu'il rejette l'élection à la présidence d'Ellen Johnson-Sirleaf.

ÉL : Oui, il la refuse. Et il appelle à l'organisation d'une nouvelle élection d'ici un mois.

Pourtant, hier, Winston Tubman a dit qu'il était prêt à travailler avec la présidente réélue pour la réconciliation nationale... la paix dans le pays.

Winston Tubman avait boycotté le second tour de la présidentielle... Il avait refusé d'y participer. Il dénonçait des irrégularités... des fraudes commises, selon lui, au premier tour.

BN : Le Forum de coopération économique Asie-Pacifique, c'est-à-dire l'Apec... Ses vingt et un pays membres sont réunis depuis aujourd'hui à Hawaï.

ÉL : Et à cette occasion, les États-Unis veulent mettre en place une zone de libre-échange... C'est-à-dire que des pays se mettent d'accord pour que les biens et les services circulent librement dans leur zone.

Le président américain, Barack Obama annonce, ce soir, que dix pays du Pacifique se sont presque mis d'accord sur la mise en place d'une zone de libre-échange. Il ne reste plus que quelques détails à régler.

Et cette zone devrait réunir les États-Unis et le Japon... mais pas la Chine.

Les explications de Valérie Niquet, chercheuse spécialiste de l'Asie.

ÉL : Valérie Niquet, au micro de Brice Barillon.

C'est la fin de ce journal en Français facile.

ÉL : Et maintenant, comme chaque samedi, on retrouve Yvan Amar pour le «mot de la semaine». Et c'est le mot «oui».

Merci Yvan Amar. Et à demain pour «l'expression de la semaine».