Art et technique

Le flambeau des Jeux olympiques de Beijing fait très couleur locale, sans pour autant manquer, loin de là, d'ingéniosité technique. Au plan de la culture, on remarque la forme élégante du rouleau de papier et les lignes gracieuses des nuages dits de « bon augure », motif décoratif très ancien dans l'art chinois. Ces éléments sont destinés à faire passer le thème central du relais, qui est la « concorde ». Au plan de la technique, on retiendra la qualité du combustible, à la fois stable et capable de s'adapter aux conditions extérieures les plus variées. Tout cela a été imaginé, mis au point et fabriqué en Chine. Les droits de propriété intellectuelle appartiennent intégralement au comité organisateur (BOCOG).

Le combustible

L'écologie étant l'une des préoccupations principales des Jeux de Beijing, préoccupation qui s'est traduite par des consignes strictes dans les documents de l'appel d'offres du comité organisateur, le combustible choisi est le propane, qui présente l'avantage d'être peu coûteux et facilement disponible. Après combustion, il ne reste que du CO2 et de la vapeur d'eau, le risque minimal pour l'environnement.

Le système de combustion

Le système de combustion a été mis au point par China Aerospace Science & Industry Corporation. Il permet la pérennité de la flamme dans des conditions extrêmes (tempête, pluie, grêle, neige, etc.) et sa visibilité sous des éclairages particulièrements crus. L'idéal pour la photo et l'enregistrement vidéo.

Repères chronologiques

Août 2005 : le comité organisateur élabore les exigences techniques

Décembre 2005 : lancement du concours mondial ; 388 propositions reçues

Juin 2006 : choix du concepteur et du fabriquant du système de combustion

Janvier 2007 : approbation du Comité international olympique