Il continua l'aventure commencée par Mme Forestier, accumulant des détails de roman feuilleton, des péripéties surprenantes et des descriptions ampoulées, avec une maladresse de style de collégien et des formules de sous-officier. En une heure, il eut terminé une chronique qui ressemblait à un chaos de folies, et il la porta, avec assurance, à La Vie Française.
他接着弗雷斯蒂埃夫人已经给他铺设好的文章脉络,挖空心思,拼凑了一些报章上的连载小说中常可见到的那种情节离奇的故事,以中学生的蹩脚文体和军人的生硬语气,拉拉杂杂、华而不实地写了一大篇。不到一小时,这荒谬绝伦、很不像样的文章也就算是写好了。嗣后,他胸有成竹地拿着这篇东西赶往报馆。

La première personne qu'il rencontra fut Saint-Potin qui, lui serrant la main avec une énergie de complice, demanda:
"Vous avez lu ma conversation avec le Chinois et avec l'Hindou. Est-ce assez drôle? Ça a amusé tout Paris. Et je n'ai pas vu seulement le bout de leur nez."
他在报馆里首先遇到的是圣波坦。圣波坦一见到他,便意味深长地使劲握着他的手说:
“我采访中国人和印度人的那篇报道,你想必已经见到。真是滑稽透顶,整个巴黎都在津津乐道。可是我压根儿就没去见他们。”

Duroy, qui n'avait rien lu, prit aussitôt le journal, et il parcourut de l'oeil un long article intitulé " Inde et Chine", pendant que le reporter lui indiquait et soulignait les passages les plus intéressants.
当天的报纸,杜洛瓦还没看,因此赶忙找来,将这篇题为《印度与中国》的长文匆匆看了一眼,呆在一旁的圣波坦给他指了指文中特别有趣的段落。

Forestier survint, soufflant, pressé, l'air effaré:
"Ah! bon, j'ai besoin de vous deux."
Et il leur indiqua une série d'informations politiques qu'il fallait se procurer pour le soir même.
Duroy lui tendit son article.
"Voici la suite sur l'Algérie,
Ce fut tout.
- Très bien, donne: je vais la remettre au patron."
恰在这时,弗雷斯蒂埃急匆匆地跑了来,上气不接下气地向他们说道:
“啊,你们俩在这儿,我正有事要找你们。”
说着,他把当晚需要弄到的几条重要政治新闻,向他们作了一番交待。
杜洛瓦趁便把写好的文章拿了出来。
“这是关于阿尔及利亚的第二篇文章。”
“很好,给我吧。我这就给老板送去。”
他们的谈话也就到此为止。

Saint-Potin entraîna son nouveau confrère, et, lorsqu'ils furent dans le corridor, il lui dit:
"Avez-vous passé à la caisse?
- Non. Pourquoi?
- Pourquoi? Pour vous faire payer. Voyez-vous, il faut toujours prendre un mois d'avance. On ne sait pas ce qui peut arriver.
- Mais... je ne demande pas mieux.
- Je vais vous présenter au caissier. Il ne fera point de difficultés. On paie bien ici."
圣波坦于是拉着他的这位新伙伴往里走去。到了走廊里,他向杜洛瓦说道:
“去过会计那儿吗?”
“没有,干吗?”
“干吗?当然是领钱喽。看来你还不知道,每个月的工资总要想着提前去领,天晓得随后会出现什么情况。”
“这……这敢情好啊。”
“我带你去认认门,这不会有什么问题。这儿给钱很痛快。”

Et Duroy alla toucher ses deux cents francs, plus vingt-huit francs pour son article de la veille, qui, joints à ce qui lui restait de son traitement du chemin de fer, lui faisaient trois cent quarante francs en poche.
这样,杜洛瓦走去领了二百法郎的月薪,外加头天那篇文章的稿酬二十八法郎。昨天从铁路部门领到的那笔钱,才刚刚花去一点。二者加在一起,就是三百四十法郎。

Jamais il n'avait tenu pareille somme, et il se crut riche pour des temps indéfinis.
Puis Saint-Potin l'emmena bavarder dans les bureaux de quatre ou cinq feuilles rivales, espérant que les nouvelles qu'on l'avait chargé de recueillir avaient été prises déjà par d'autres, et qu'il saurait bien les leur souffler, grâce à l'abondance et à l'astuce de sa conversation.
这样大的数目,他可是从来没有拿到过。他觉得自己一下子阔了起来,到什么时候都不用愁了。
随后,圣波坦带着他去另外几家性质相同的报馆坐了坐,希望上面要他们采访的新闻别人已经弄到手。这样的话,凭他的三寸不烂之后,一定可巧妙地从那些人口中探听到有关情况。

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