"J'y suis toujours jusqu'à trois heures", avait-elle dit.
Il sonnait à sa porte à deux heures et demie.
Elle habitait rue de Verneuil, au quatrième.
Au bruit du timbre, une bonne vint ouvrir, une petite servante dépeignée qui nouait son bonnet en répondant:
"Oui, madame est là, mais je ne sais pas si elle est levée."
Et elle poussa la porte du salon qui n'était point fermée.
她曾对他说过:“我下午三点总在家里。”
他到达她家门前时,恰恰是下午二时半。
她住在维纳街一幢楼房的五层楼上。
门铃响过,前来开门的是一位女佣。她身材矮小,头发散披在肩上,一面在戴无边软帽,一面回答他的问话:
“太太在家,但不知道起床没有。”
说着,她将客厅虚掩着的门一把推开。

Duroy entra. La pièce était assez grande, peu meublée et d'aspect négligé. Les fauteuils, défraîchis et vieux, s'alignaient le long des murs, selon l'ordre établi par la domestique, car on ne sentait en rien le soin élégant d'une femme qui aime le chez soi. Quatre pauvres tableaux, représentant une barque sur un fleuve, un navire sur la mer, un moulin dans une plaine et un bûcheron dans un bois, pendaient au milieu des quatre panneaux, au bout de cordons inégaux, et tous les quatre accrochés de travers. On devinait que depuis longtemps ils restaient penchés ainsi sous l'oeil négligent d'une indifférente.
杜洛瓦走了进去。客厅相当大,但家具不多,布置也不够精心。沿墙摆着的一长列扶手椅,不但年代已久,很是破旧,且显然是女佣随便摆的,丝毫看不出喜欢家居的女主人在室内陈设上所显现的别具匠心。四周护墙板上挂着四幅蹩脚的油画,由于画框上方的绳子长短不一,每一幅都挂得歪歪扭扭。这四幅画,一幅画的是一条河,河上有条小船;另一幅画的是海,海上有一艘轮船;再一幅画的是平原,平原上有个磨房;最后一幅画的是树林,林中有个樵夫。可以看出,由于女主人的漫不经心,这些画如此歪歪斜斜地挂在那里,已经很久很久了。

Duroy s'assit et attendit. Il attendit longtemps. Puis une porte s'ouvrit, et Mme de Marelle entra en courant, vêtue d'un peignoir japonais en soie rose où étaient brodés des paysages d'or, des fleurs bleues et des oiseaux blancs, et elle s'écria:

"Figurez-vous que j'étais encore couchée. Que c'est gentil à vous de venir me voir! J'étais persuadée que vous m'aviez oubliée."

杜洛瓦见女主人未来,只得坐下等候。过了好久之后,客厅的另一扇门总算打开,德•马莱尔夫人一阵风似的跑了进来。她穿着一件粉红色丝质日本晨衣,上面绣着金色的风景、蓝色的花朵和白色的小鸟。她大声说道:

“这个时候还没起床,实在不好意思。您能来看我,真不知叫我说什么好。我还以为您把我忘了。”

Elle tendit ses deux mains d'un geste ravi, et Duroy, que l'aspect médiocre de l'appartement mettait à son aise, les ayant prises, en baisa une, comme il avait vu faire à Norbert de Varenne.
她欢欣地向他伸过两只手来。杜洛瓦见房内的陈设十分简单,心中反倒感到安然而自在。他于是握住伸过来的两只小手,并像诺贝尔•德•瓦伦那样,在她的一只手上亲了亲。

Elle le pria de s'asseoir; puis, le regardant des pieds à la tête: "Comme vous êtes changé! Vous avez gagné de l'air. Paris vous fait du bien. Allons, racontez-moi les nouvelles."
德•马莱尔夫人请他坐下,接着从头到脚将他打量了一番,说道:

“啊,您可真是变了个人,变得更有气派了。看来巴黎的环境对您非常适合。来,有什么新闻,给我讲讲。”

Et ils se mirent à bavarder tout de suite, comme s'ils eussent été d'anciennes connaissances, sentant naître entre eux une familiarité instantanée, sentant s'établir un de ces courants de confiance, d'intimité et d'affection qui font amis, en cinq minutes, deux êtres de même caractère et de même race.
他们像两个结交多年的老友,立刻无拘无束地聊了起来。彼此之间仿佛油然升起一种亲切感,仿佛都感到有一种信任感、亲密感和倾慕感在驱使着他们。正是这种感觉常可使两个素昧平生、但意趣相投、性情相仿的人,经过片刻交谈而立即成为莫逆之交。

Tout à coup, la jeune femme s'interrompit, et s'étonnant:
"C'est drôle comme je suis avec vous. Il me semble que je vous connais depuis dix ans. Nous deviendrons, sans doute, bons camarades. Voulez-vous?"
Il répondit: "Mais, certainement", avec un sourire qui en disait plus.
德•马莱尔夫人忽然停了下来,带着无比惊讶的神色改口道:“您说怪也不怪?今天一见到您,我就觉得我们像是交往多年的老相识似的。这样看来,我们一定会成为好友的。您愿意做我的朋友吗?”
“当然愿意,”杜洛瓦微笑道。但此微笑显然包含着更深的寓意。

Il la trouvait tout à fait tentante, dans son peignoir éclatant et doux, moins fine que l'autre dans son peignoir blanc, moins chatte, moins délicate, mais plus excitante, plus poivrée.
在他心中,德•马莱尔夫人穿着这种颜色鲜艳、质地轻柔的晨衣,虽然没有穿着洁白晨衣的弗雷斯蒂埃夫人那样苗条,那样纤柔娇艳,但体态却更具风韵,更加撩人心魄,使人心荡神驰,不能自已。

Quand il sentait près de lui Mme Forestier, avec son sourire immobile et gracieux qui attirait et arrêtait en même temps, qui semblait dire: "Vous me plaisez " et aussi: "Prenez garde", dont on ne comprenait jamais le sens véritable, il éprouvait surtout le désir de se coucher à ses pieds, ou de baiser la fine dentelle de son corsage et d'aspirer lentement l'air chaud et parfumé qui devait sortir de là, glissant entre les seins. Auprès de Mme de Marelle, il sentait en lui un désir plus brutal, plus précis, un désir qui frémissait dans ses mains devant les contours soulevés de la soie légère.
他觉得,同弗雷斯蒂埃夫人单独相处时,她脸上时时浮着的一丝微笑是那样媚人,但同时也透出一股冷漠,使你既心旌摇摇,又不敢贸然造次。那样子似乎在说:“你看来对我十分倾心”,但同时又仿佛在提醒你:“请勿轻举妄动。”总之,那种表现使你摸不透她究竟是何意思。在这种情况下,杜洛瓦充其量只想伏在她的脚下,或是轻轻吻一吻她胸衣上方的秀丽花边,嗅一嗅从两只沉甸甸的乳房间散逸出来的温热馨香。和德•马莱尔夫人在一起则不同了,他感到周身激荡着一股强烈而又明确的欲望,面对她那在轻柔丝质晨衣的掩盖下线条起伏的优美身段,他不禁五内沸然,双手颤抖。

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