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Le journal en français facile du 21 aout 2014 de Philippe Lecaplain avec Sylvie Berruet

Tout de suite l’essentiel avec les titres du journal.

*** Les chefs militaires du Hamas, cibles numéro 1 de l'armée israélienne. Trois d'entre eux ont été tués aujourd'hui.

*** Des musulmans en colère contre l'armée française en Centrafrique. A Bangui, ils ont manifesté après des heurts avec des soldats ces derniers jours.

*** Combattre Ebola est possible. Les personnes malades puis soignées avec le Z-Mapp, un sérum expérimental, se portent bien.

Contaminés au Libéria par le virus Ebola, le médecin et la missionnaire américains sont guéris

Ils ont même été autorisés à quitter l'hôpital d'Atlanta où ils ont bénéficié d'un traitement expérimental.

Outre ces deux américains, plusieurs patients en ont bénéficié, dont trois médecins au Liberia. Leur état de santé est également en nette amélioration.

Le Z-Mapp (c'est le nom du traitement) n'avait jamais été testé sur des humains. Le problème est que le laboratoire qui l'a produit affirme ne plus avoir de stocks de ce sérum.

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En république démocratique du Congo, une maladie inconnue a fait plusieurs dizaines de victimes dans la province de l'équateur... Une soixantaine dont quatre personnels de santé : Vomissements, de fortes diarrhées et de fièvre, des symptômes qui pourraient ressembler à Ebola.

Pas de confirmation pour le moment, des prélèvements ont été effectués. Il faudra quelques jours encore pour connaitre le résultat

Le ministre de la santé et le représentant de l'OMS se sont rendus sur place pour prendre la mesure de la situation...

Les précisions de Sonia rolley

"C'est l'ONG Médecins sans frontières qui a fait des prélèvements sanguins dans des villages isolés sur des quatre patients présentant des symptômes identiques aux personnes décédées...

Ces échantillons devraient être envoyés demain à Kinshasa dans l'avion du ministre de la santé qui devrait tenir une point de presse à son retour dans la capitale congolaise.

MSF tient à rappeler que la fièvre, les vomissements et les diarrhées aigues sont des symptômes communs à de nombreuses maladies dont certaines comme la malaria sont endémiques au Congo. Il est donc trop tôt, précise l'ONG, pour tirer des conclusions sans avoir les résultats des laboratoires.

Or justement, il n'y a pas de laboratoires en RDC capables de faire les tests nécessaires pour déterminer s'il s'agit de patients atteints d'Ebola ou d'une autre maladie. C'est la raison pour laquelle il faudra attendre encore quelques jours pour être fixé.

La situation est tout de même préoccupante, explique l'OMS... Tout simplement parce qu'il y a un nombre de décès élevé. D'où cette mission conjointe de haut niveau

Le ministère de la santé, l'OMS, MSF mais aussi le CDC. Le centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies a aussi envoyé une équipe sur place pour prendre la mesure de la situation dans un pays qui a déjà connu, selon le CDC, 5 épidémies d'Ebola par le passé. C'est en République démocratique du Congo que la première épidémie au monde d'Ebola a été enregistrée. Le pays s'appelait à l'époque le Zaïre... C'était en 1976"

L'Afrique du Sud annonce la fermeture de ses frontières aux voyageurs en provenance de Guinée, du Libéria et de Sierra Leone, et une surveillance médicale pour ses citoyens qui en reviendraient.

Le coordinateur de l'ONU, le Dr David Nabarro est arrivé à Dakar et est maintenant au Liberia, avant la Sierra Leone, la Guinée et le Nigeria.

Elles étaient plusieurs centaines de personnes a manifester pacifiquement tout a l'heure à Bangui contre la présence militaire française en Centrafrique

Ce rassemblement faisait suite aux heurts de ces deux derniers jours dans un quartier de la ville, le PK5. Aux cris de "Hollande criminel", ils entendaient exprimer leur mécontentement contre l'armée française qu'ils accusent de harcèlement contre les musulmans.

Amnesty International vient de publier un rapport sur le mali.

Ils en ressort que des enfants soldats accusés d’appartenir à des groupes armés croupissent dans des prisons pour adultes ; cela, en violation des obligations internationales.

Depuis le début du conflit, en janvier 2012, beaucoup de mineurs ont été enrôlés "aussi bien dans les milices pro-gouvernementales que dans les groupes armés.

Ils sont nombreux à avoir été arrêtés par les autorités maliennes et placés en détention sans aucune mesure de protection appropriée", dénonce l'organisation de défense des droits de l'Homme.

Israël continue de frapper fort le Hamas

Ce matin, son aviation a tué 3 de ses chefs militaires en bombardant une maison a Rafah, au sud de la bande de Gaza.

Pour justifier ces exécutions, le premier ministre Benjamin Netanyahou explique que les trois hommes (je le cite) "préparaient des attaques meurtrières contre les civils

israéliens".

Les funérailles de ces trois hommes viennent d'avoir lieu.

Nicolas Ropert

« Combattants des brigades Al Qassam, nous te saluons ». C'est l'un des slogans qui accompagne les corps des 3 commandants à la sortie de la mosquée de Rafah. Plusieurs centaines de personnes sont là pour rendre hommages aux combattants. Abu Hamad, une casquette des brigades Al Qassam visée sur la tête, tenait à être présent.

« Ils étaient les leader des combattants à Rafah. On est vraiment très triste. Les israéliens sont responsables de ces meurtres. ils ont utilisés tous les moyens pour détruire et tuer... »

Plus d'une quinzaine de personne a été blessé lors de cette frappe israélienne. Ce que ne pardonnent pas les habitants. Wael, suit le cortège déterminé comme jamais.

« Rafah aujourd'hui dit adieu à 3 héros ; 3 braves qui on sacrifié leur vie pour leur pays. Ils ont offert leur vie pour la Palestine. Sans eux, cela va être plus difficile. Tout sera plus compliqué.

Certains habitants se demandent comment les combattants ont pu être repérés alors que les voisins, affirment eux-mêmes qu'ils ne savaient pas qui se cachaient dans la maison finalement détruite par l'armée israélienne.

Nicolas Ropert, Gaza, RFI"

Concernant le chef militaire du Hamas, du bâtiment ou avaient été tué sa femme et son bébé, les secours ont dégagé aujourd'hui le corps d' un autre enfant de Mohammed Deif, une fillette de 3 ans.

Alors que la Russie déclare officiellement n'être absolument pas impliquée dans les combats en Ukraine, le gouvernement de Kiev affirme que ses soldats ont saisi deux blindés d'une division aéroportée russe près du bastion des séparatistes de Lougansk.

Si ces informations étaient avérées, il s'agirait de la première preuve de l'implication des forces russes dans le conflit. Pour l'instant, le ministère russe de la Défense dément.

Autre chose : Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), plus de 5.000 personnes ont été blessées, 15 hôpitaux ont été endommagés et 20 centres de santé fermés. Par conséquent, les hôpitaux russes accueillent malades et blessés comme l'a constaté Etienne Bouche

"A une trentaine de kilomètres de la frontière ukrainienne, l’hôpital de Kamensk-Chakhtinski doit désormais prendre en charge de nombreux Ukrainiens venus se faire soigner en Russie. Le médecin en chef, Andreï Limanov, voit affluer des réfugiés malades, combattants blessés mais aussi femmes enceintes.

Médecin : « Le travail est beaucoup plus difficile pour nous depuis le mois d’avril. Mais je considère que c’est notre devoir, nous nous devons d’aider et soigner tous ceux qui en ont besoin. »

(Ambiance 2) – Voix 2 : Parmi ces patients rapatriés il y a Alexandre, 44 ans. Ce combattant qui se dit résistant a d’abord été pris en charge à Donetsk, en Ukraine, avant d’être amené ici.

Alexandre : « Si j’arrive à me remettre sur pied complètement, je retournerai au front. Après ce qui a été fait, après ces dizaines de milliers de morts, il n’y a plus rien de possible en commun. Nous ne nous rendrons jamais. C’est ma maison, ma patrie ! »

(Ambiance 3) – Voix 3 : Dans une autre chambre, un autre séparatiste se confie sous couvert d’anonymat. Il a perdu sa jambe gauche, mais il ne regrette rien : il devait s’engager pour sa famille.

Combattant anonyme : « Des fascistes sont arrivés au pouvoir. Quand l’Europe a été confrontée au fascisme, elle s’est révoltée, alors pourquoi nous ne pouvons pas, nous, nous révolter ? Nous nous battons pour une cause juste. Eux se battent pour de l’argent. Il y a des oligarques comme Kolomoïski qui les paient. »

(Ambiance 4) – Voix 4 : Selon le docteur Limanov, les autres hôpitaux de la région font également face à l’afflux de nouveaux patients. D’après le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, près de 200.000 personnes auraient fui l’Ukraine pour la Russie.

Etienne Bouche, Kamensk-Chakhtinski, RFI

Le Pakistan en pleine crise politique.

Imran Khan est de plus en plus inflexible.

L'opposant abandonne les pourparlers avec le gouvernement et il poursuit son sit-in à Islamabad tant que le Premier ministre n'aura pas démissionné.

Il estime que l'élection, en mai 2013, est entachée de fraudes massives.

Christophe PAGET

"Imran Khan avait commencé la semaine dernière une marche à partir de Lahore au Pendjab, dont il est originaire, jusqu'à Islamabad où il manifeste depuis avec ses partisans et ceux Tahir ul-Qadri, un autre opposant qui dirige un réseau d'écoles religieuses modérées. Les deux hommes avaient promis de déferler sur la capitale pour arracher la démission de Nawaz Sharif, mais seuls quelques dizaines de milliers de personnes s'y sont retrouvées - et aujourd'hui, Imran Khan n'a autour de lui que quelques milliers de personnes. Les forces de l'ordre les ont quand même laissé pénétrer dans la "zone rouge" très sécurisée qui protège le Parlement, devant lequel ils campent aujourd'hui. Jusqu'ici les autorités se sont montrées conciliantes, elles ont envoyé des signes de bonne volonté : le pays a l'habitude des coups d'Etat militaires et il ne faudrait pas que la situation dégénère - d'autant que la puissante armée a appelé les deux partis à négocier.

Mais Imran Khan ne cesse de multiplier les provocations : son parti avait annoncé il y a deux jours que ses députés allaient démissionner, et aujourd'hui il rompt, il arrête des négociations à peine commencée. Une attitude jusqu'au boutiste, qui s'oppose à toute modération, difficilement tenable : aujourd'hui le Parlement, opposition et majorité réunies, a adopté à l'unanimité une résolution condamnant la marche et l'appel à la désobéissance civile du chef du PTI, et le chef de la police d'Islamabad, que certains accusent d'avoir des sympathies pour Imran Khan, a été démis de ses fonctions."

 

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