MD
Il y a 9 ans, treize personnes sont mortes dans une manifestation à Araba, dans le nord. Elles ont été tuées par la police, après le début de l'intifada, le soulèvement des territoires occupés. La population voulait donc commémorer cet évènement, rendre hommage aux morts.

Et puis aussi, dire son opposition à la politique d'Israël. Cela faisait longtemps qu'une telle grève n'avait pas eu lieu. Catherine Monnet.

MM
En Guinée, le chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, avait proposé un gouvernement d'union nationale.

MD
C'est à dire un gouvernement qui rassemble les différents partis politiques, une façon de mettre fin à la crise. Mais le parti d'opposition des Nouvelles forces démocratiques a déjà dit non.

Son président, Moctar Diallo ne veut pas de dialogue avec des « militaires sanguinaires ».

Des militaires qui ont fait couler le sang lundi. Au moins cent cinquante-sept manifestants sont morts, à Conakry, d'après les organisations humanitaires. Il y a cinquante-sept morts, selon la junte au pouvoir.

MM
En Somalie, les combats ont duré une demie journée les islamistes shebabs ont repris le contrôle du port de Kismao, dans le sud du pays.

MD
Ils ont attaqué les partisans du Hezb Al Islam. Il y a eu une dizaine de morts. Jusqu'à maintenant, les deux groupes étaient alliés, ils luttaient ensemble contre le gouvernement somalien.

MM
Les Irlandais votent, aujourd'hui, pour ou contre le traité de Lisbonne. C'est un texte qui doit simplifier le fonctionnement de l'union européenne.

MD
C'est la deuxième fois Medhi, que les Irlandais votent. L'année dernière, il y avait déjà eu un référendum, c'est à dire une consultation du peuple. Les électeurs avaient dit non. Mais demain, cela pourrait changer.

En tout cas, les partisans du oui et du non s'opposent toujours dans les partis politiques, mais aussi, à l'église. Béatrice Leveillé.

MM
Il y a dix jours, plus de deux cents personnes ont été arrêtées à Calais, dans le nord de la France. Des migrants qui voulaient traverser la Manche, pour aller vivre en Angleterre.

MD
Ils vivaient dans un campement, un endroit qu'on appelait la « jungle ». Le gouvernement français a décidé de tout enlever. Il a arrêté les clandestins qui vivaient là. Cent quarante personnes, surtout des Afghans, ont été enfermés dans des centres de rétentions. Ce sont des sortes de prisons, où ils attendent de savoir s'ils vont devoir quitter la France ou s'ils vont pouvoir rester.

Eh bien la justice a décidé de remettre ces clandestins en liberté.

D'abord, parce qu'il y avait beaucoup de mineurs, des jeunes de moins de 18 ans. Et puis parce que les clandestins n'ont pas pu faire de demandes d'asile, pour rester en France.

Écoutez les explications de Stéphane Maugendre, le président du groupe d'information et de soutien des immigrés, le GISTI.

Stéphane Maugendre, le président du groupe d'information et de soutien des immigrés, au micro de Sylvie Koffi.

Il est quasiment 22 heures et 10 minutes à Paris. C'est la fin de ce journal en français facile, présenté ce soir avec Mehdi Meddeb. Merci de l'avoir suivi.

Article publié le 01/10/2009

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