MC :

En tout cas, que des candidats se soient désistés en faveur d'un autre ou pas, tous les bulletins de vote seront présents dans les bureaux dimanche.

JR :
C'est ce qu'a annoncé la ministre de la Communication du Gabon. Elle estime que c'est trop tard pour retirer les bulletins des candidats qui se sont désistés. Du coup, les électeurs risquent de mettre dans l'urne des bulletins d'un candidat qui n'est plus candidat.

MC :
Et puis à Paris, l'association Reporters Sans Frontières dénonce les restrictions imposées aux journalistes au Gabon.

JR :
Reporters Sans Frontières parle même d'un véritable « arsenal de restrictions » imposé par les autorités. Il s'agit notamment de restreindre l'accès des journalistes aux bureaux de vote.
Des journalistes qui sont victimes de sévères mises en garde, d'intimidations et de refus d'accréditation pour certains médias étrangers. RSF écrit que « le pouvoir en place à Libreville utilise tous les moyens à sa disposition pour s'assurer un contrôle strict sur l'information ».

MC :
Jeudi, déjà, l'observatoire gabonais des médias, qui regroupe tous les organes de presse du pays, avait protesté contre des menaces sur la liberté de la presse.

JR :
Il avait notamment dénoncé le fait que les bureaux de vote ne seraient accessibles aux journalistes que de manière « passagère et épisodique ». Mais qu'ils ne pourrons pas y séjourner de façon permanente.

MC :
Election cruciale donc, au Gabon ce dimanche. Mais ce ne sera pas le seul pays à connaître un scrutin important.

JR :
Des élections auront également lieu au Japon. Mais il s'agira d'élections législatives. Ce sont pourtant elles qui décideront de la couleur du parti au pouvoir.

MC :
Et le Japon pourrait connaître un virage politique de grande ampleur.

JR :
Les Japonais pourraient mettre fin au règne quasi permanent du Parti libéral démocrate à la tête du pays depuis 60 ans en apportant leurs suffrages au Parti démocrate. Un parti que les sondages donnent largement vainqueur au scrutin de dimanche.

MC :
Il faut dire que la 2ème économie mondiale émerge à peine de sa plus longue récession de l'après-guerre, et que le chômage culmine toujours à son plus haut niveau en 6 ans.

JR :
A cela sont venus s'ajouter, pendant la campagne électorale, des revirements politiques, des dérapages verbaux et des scandales.

MC :
D'après les sondages, l'alternance politique au Japon pourrait donner lieu à un véritable raz de marée...

JR :
Il semble en effet que le rejet du parti au pouvoir est tel que les électeurs donneraient 300 sièges à l'opposition sur les 480 que compte la chambre basse du parlement.

Nicolas Vescovacci nous dresse le portrait de Yukio Hatoyama qui devrait être le futur Premier ministre de l’archipel.

MC :
En France, l'actualité politique est marquée par la rentrée du Parti socialiste à l'occasion de l'université d'été du PS, qui s'est ouverte à La Rochelle.

JR :
Pour l'occasion, Martine Aubry et Ségolène Royal ont ouvert ensemble les travaux des socialistes afin d'afficher une image d'unité après la cacophonie de la fin de l'été.

MC :
Le parti socialiste fait sa rentrée politique mais du côté de l'exécutif, on prépare la rentrée sociale car la hausse du chômage devient préoccupante.

JR :
Le chômage, mais aussi l'investissement, Marie Dupin...

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