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今日新闻摘要:20多个国家和组织的领导人齐聚巴黎,就伊拉克摩苏尔的政治未来召开部长级高层会议;菲律宾总统杜特尔特访华,弃美亲中; 英国首相特雷莎•梅首次参加欧盟峰会,将对“脱欧”进行摊牌。


Juliette Jacquemin :
Merci d'écouter RFI, il est 22h à Paris, 20h en temps universel. C'est l'heure du journal en français facile avec vous Sylvie Berruet, bonsoir !
Sylvie Berruet :
Bonsoir Juliette, bonsoir à tous.
JJ :
A la une de l'actualité, une réunion internationale à Paris, ce jeudi, pour améliorer la situation politique, dans la région de Mossoul en Irak... C'est à Mossoul en effet qu'une grande offensive militaire a été lancée au début de la semaine.
SB :
Il n'y aura pas d'observateurs russes dans les bureaux de vote, pour l'élection présidentielle aux États-Unis, dans moins de trois semaines. La Russie voulait en envoyer, mais elle n'accepte pas les conditions de Washington.
JJ :
Les Philippines s'éloignent de leur allié américain... Et se rapprochent de la Chine. Le président des Philippines Rodrigo Duterte est en visite à Pékin en ce moment.
SB :
Et puis la cheffe du gouvernement britannique, Theresa May, participe à son premier sommet européen... Et il sera bien sûr question, avant tout, du Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
JJ :
Les forces armées irakiennes progressent plus vite que prévu vers la ville de Mossoul, d'après le premier ministre irakien Hayder Al-Abadi. Cela fait quatre jours maintenant que l'offensive est lancée, pour reprendre la ville irakienne, qui est aux mains du groupe État islamique.
SB :
La bataille est encore loin d'être terminée, mais une question se pose déjà : comment gérer la situation politique de la région, une fois que la ville sera reprise ?
JJ :
En effet, les autorités irakiennes et la coalition internationale, qui aide les troupes sur le terrain, ont peur qu'une crise politique et humanitaire s'installe.
SB :
Alors, un sommet international se tenait à Paris, aujourd'hui, sur cette question, en présence des ministres français et irakien des affaires étrangères. Daniel Vallot :
La guerre contre l'organisation de l'État Islamique ne s'achèvera pas avec la bataille de Mossoul : pour le ministre irakien des affaires étrangères, Ibrahim Al-Jaafari la reconstruction de Mossoul jouera un rôle crucial dans le retour de la stabilité en Irak.... « Il faut reconstruire Mossoul qui a été détruite. Il faut encourager ses habitants à revenir y habiter, comme c’était le cas dans d’autres régions. Les déplacés ne peuvent pas retourner dans une ville où il n’y a pas d’hôpitaux pour les malades, où il n’y a pas d’écoles pour les enfants. Donc il faut assurer la reconstruction de la ville. » Autre objectif : assurer la stabilité politique de la ville... Pour Jean Marc Ayrault, le chef de la diplomatie française, il faudra donc éviter toute discrimination à l'égard de la population sunnite, majoritaire à Mossoul. « À Mossoul comme dans le reste de l’Irak, l’avènement d’une solution politique inclusive est la seule voie possible et durable vers la paix et la stabilité. Dès à présent la définition d’une feuille de route pour la ville et pour sa région va permettre de répondre aux aspirations de la population locale dans le respect de l’unité de l’Irak mais aussi de sa diversité. » Au-delà de Mossoul, les autorités françaises s'inquiètent d'une possible fuite des combattants de l'organisation de l'État islamique ... selon Jean-Marc Ayrault, des vérifications et des contrôles seront mis en place autour de la ville pour éviter que les djihadistes ne se mêlent à la population civile.
JJ :
Les précisions de Daniel Vallot. Dans le nord du pays voisin, la Syrie, la ville d'Alep connait une pause dans les combats.
SB :
Un cessez-le-feu a débuté ce matin. Il devait durer onze heures, mais il a finalement été prolongé de 24 heures par la Russie. L'armée du régime et les Russes ont décidé d'arrêter les bombardements pour permettre aux rebelles et aux civils d'évacuer la ville.
JJ :
Mais les pays occidentaux ont peur de la suite des opérations, car plusieurs bateaux russes se dirigent en ce moment vers la méditerranée. Ils pourraient rejoindre les côtes syriennes, pour venir en aide aux opérations militaires de la Russie à Alep.
SB :
Justement, les relations entre les États-Unis et la Russie ont été très présentes, hier soir dans le débat qui a opposé les deux candidats à la présidentielle américaine.
JJ :
Hillary Clinton et Donald Trump s'affrontaient pour la troisième et dernière fois avant le vote, qui aura lieu dans moins de trois semaines, et la candidate démocrate a accusé son rival d'être la "marionnette" du président russe, Vladimir Poutine. Cela fait plusieurs fois que le camp démocrate accuse la Russie de soutenir Donald Trump.
SB :
En tout cas, il n'y aura pas d'observateur russe, pour suivre le vote, le 8 novembre, aux États-Unis, car les deux pays n'ont pas trouvé d'accord sur le sujet. Les explications de Muriel Pomponne.
Le responsable des questions internationales à la commission centrale électorale russe le regrette : il n'y aura pas d'observateurs russes dans les bureaux de vote le jour de l'élection présidentielle américaine. La Russie voulait envoyer sa propre délégation d'observateurs. Mais les États Unis ont refusé de l'accueillir et ont proposé que les Russes participent à la mission envoyée par l'OSCE, l'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, spécialisée dans l'observation des élections. Cette fois, ce sont les Russes qui ont refusé. La commission électorale russe a donc décidé de travailler sur des sources ouvertes. Toujours d'après le chargé des affaires internationales de la commission, les diplomates russes en poste aux États-Unis ont des difficultés quand ils demandent des accréditations au département d'État pour se rendre dans les différents États afin de suivre le déroulement des élections. Certains États, comme la Louisiane et l'Illinois se sont montrés hostiles à leur présence. Au Texas, les diplomates russes sont menacés de poursuite s'ils pénètrent dans les bureaux de vote. Un sondage récent effectué dans 45 pays démontre que la Russie est le seul pays où la popularité de Donald Trump est supérieure à celle d'Hillary Clinton. 33% pour Trump, 10% pour Clinton.
SB :
Le reste du débat hier entre les deux candidats a surtout été marqué par une déclaration de Donald Trump : le milliardaire, qui est en retard dans les sondages, a refusé de dire qu'il accepterait sa défaite, s'il perdait le vote.
JJ :
Aujourd'hui, il explique qu'il acceptera le résultat... si c'est lui qui gagne, ou si le résultat est clair. Ce qui veut dire qu'il pourrait encore refuser sa défaite le 8 novembre prochain.
SB :
Le président des Philippines, Rodrigo Duterte en visite en Chine... Une visite particulièrement importante.
JJ :
Jusqu'ici les deux pays n'étaient pas très proches, surtout qu'ils revendiquaient les mêmes territoires en mer de Chine. Mais maintenant c'est fini : ils veulent coopérer. Et en se rapprochant de Pékin, les Philippines s'éloignent de leur allié traditionnel, les États-Unis. À Pékin, Heike Schmidt.
Adieu Washington, bienvenu Pékin : le président philippin assume sa volte-face et annonce sa «séparation d’avec les États-Unis » - tout en se jetant dans les bras de ses nouveaux amis chinois. D’habitude toujours prêt à polémiquer, Rodrigo Duterte s’est montré particulièrement docile sous les lustres de la République Populaire, en évitant le sujet qui fâche: sa stratégie de faire - au moins temporairement - une croix sur ses revendications territoriales en mer de Chine est payante. Le président Xi Jinping lui a promis la construction d’autoroutes, de voies ferrées et de ports et poussera les entreprises chinoises à investir d’avantage aux Philippines. Les touristes, appelés au plus fort de la crise à boycotter les plages philippines, seront encouragés à y retourner, a assuré le Numéro 1 chinois. Même la lutte antidrogue sanglante de Rodrigo Duterte trouve grâce aux yeux de Xi Jinping qui dit vouloir « une coopération à ce sujet ». Selon Manille, Pékin accordera des prêts à hauteur de 8 milliards d’euros aux Philippines, et des accords pour une valeur de 12 milliards d’euros devraient être signés avant le départ de Rodrigo Duterte ce vendredi.
JJ :
Si Theresa May, la cheffe du gouvernement britannique, veut un Brexit dur, alors la négociation sera dure : voilà l'avertissement du président français, François Hollande.
SB :
Il l'a déclaré tout à l'heure, à Bruxelles. Un sommet européen s'y tient, en ce moment, et pour la première fois depuis qu'elle est arrivée au pouvoir, Theresa May y participe.
JJ :
Elle va justement devoir expliquer aux autres membres de l'Union européenne quelles sont ses intentions à propos du Brexit, la sortie de Londres de l'Union européenne. Elle le dit en tout cas : d'ici là, son pays a encore toute sa place dans l'Union. C'est ce qu'elle a déclaré en arrivant à Bruxelles.
« Je suis ici avec un message très clair : Le Royaume Uni quitte l'Union européenne mais nous allons continuer à jouer entièrement notre rôle jusqu'à notre départ et nous serons un partenaire fort et fiable après notre départ. C'est dans l'intérêt du Royaume Uni et de l'Union européenne de continuer à travailler de façon rapprochée et notamment à ce sommet. Nous devons montrer une position forte et unie face à l'agression russe. Le Royaume-Uni a mis à l'agenda de ce sommet les actions russes en Syrie. Nous devons continuer à travailler ensemble, il est vital que nous travaillions ensemble afin de continuer à faire pression sur la Russie pour qu'elle stoppe ses épouvantables atrocités, ses écœurantes atrocités, en Syrie »
JJ :
RFI, 22h10 à Paris, c'est la fin de ce journal en français facile, merci Sylvie Berruet. Un journal que vous pourrez relire et réécouter sur notre site internet, RFI Savoirs. Très belle soirée à tous, sur la radio du monde.

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