Les attaques de hackers qui ont conduit le leader des moteurs de recherche à menacer de quitter l'Internet chinois provenaient de deux établissements d'enseignement en Chine, selon le New York Times.

Après les accusations de piratages contre Pékin, la piste chinoise des cyber-attaques contre Google se confirme. Les attaques de hackers qui ont conduit le leader des moteurs de recherche à menacer de quitter l'Internet chinois provenaient de deux établissements d'enseignement réputés pour l'informatique, dans l’Empire du Milieu, selon le New York Times.

Dans son édition de jeudi, le quotidien rapporte , citant des sources anonymes «impliquées dans l'enquête», que des enquêteurs américains de l'agence nationale de sécurité informatique ont remonté le fil jusqu'à l'université Jiaotong de Shanghaï, et l'école professionnelle de Lanxiang. Selon cette enquête, les attaques des hackers des universités chinoises étaient «destinées à voler des secrets commerciaux et des codes informatiques ainsi qu'à récupérer les adresses internet de militants des droits de l'Homme chinois» et «ont peut-être commencé dès avril». L'université Jiaotong est un des meilleurs établissements du pays en informatique, tandis que Lanxiang forme certains des informaticiens de l'armée chinoise.

Google le «sujet qui fâche»

Des comptes de messagerie, hébergés par Google et appartenant notamment à des militants chinois des droits de l'Homme, ont fait l'objet de tentatives de piratages. Des hackers ont essayé de briser les systèmes de cryptage de la compagnie pour parvenir à la correspondance électronique de ces opposants. Le piratage était aussi dirigé contre une trentaine d'entreprises, en profitant d'une faille du logiciel Internet Explorer de Microsoft, avait révélé le géant de l’Internet, le 12 janvier dernier. L’annonce avait fait l’effet d’un coup de tonnerre. Avec de nouveau information, l'affaire devrait donc continuer d’empoisonner les relations sino-américaines.

Google est en effet le dernier principal «sujet qui fâche» du moment. Après cette attaque, le moteur de recherche avait menacé de se retirer du pays, et annoncé qu'il cesserait de censurer les résultats de recherche de , la version chinoise de son site. Ce après quoi le ton était évidemment monté, jusqu’à ce que la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton mette en garde Pékin indirectement en déclarant que «les personnes et les pays qui lancent des cyber-attaques devront en subir les conséquences». La presse chinoise évoque même un contexte de «guerre froide» entre les deux États.

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